Edicom, Suisse
25 Avril 2004
L'Arménie commémore le 89e anniversaire du génocide de 1915
EREVAN, Arménie (AP) - Des centaines de milliers d'Arméniens ont
convergé samedi vers un mémorial dressé sur une colline d'Erevan, la
capitale arménienne, pour commémorer le 89e anniversaire du génocide
arménien de 1915 à l'époque de l'empire ottoman.
L'arrestation de l'élite intellectuelle et politique arménienne
d'Istanbul, le 24 avril 1915, et sa déportation en Anatolie, marquent
le début des premières rafles et déportations suivies de massacres de
la population arménienne de l'empire ottoman. Les tueries dureront
jusqu'en 1917 et feront au moins un million de morts selon les
historiens.
L'Arménie affirme que la campagne menée entre 1915 et 1919 pour
chasser les Arméniens de l'est de l'Anatolie a causé la mort de 1,5
millions de personnes et qu'elle constitue un génocide planifié sous
l'égide de l'empire ottoman.
Des affirmations sont niées par la Turquie pour qui ces chiffres sont
exagérés. Ankara rejette la thèse du «génocide» prémédité et évoque
des massacres dans le contexte troublé de la première guerre mondiale
qui auraient fait des victimes des deux côtés.
25 Avril 2004
L'Arménie commémore le 89e anniversaire du génocide de 1915
EREVAN, Arménie (AP) - Des centaines de milliers d'Arméniens ont
convergé samedi vers un mémorial dressé sur une colline d'Erevan, la
capitale arménienne, pour commémorer le 89e anniversaire du génocide
arménien de 1915 à l'époque de l'empire ottoman.
L'arrestation de l'élite intellectuelle et politique arménienne
d'Istanbul, le 24 avril 1915, et sa déportation en Anatolie, marquent
le début des premières rafles et déportations suivies de massacres de
la population arménienne de l'empire ottoman. Les tueries dureront
jusqu'en 1917 et feront au moins un million de morts selon les
historiens.
L'Arménie affirme que la campagne menée entre 1915 et 1919 pour
chasser les Arméniens de l'est de l'Anatolie a causé la mort de 1,5
millions de personnes et qu'elle constitue un génocide planifié sous
l'égide de l'empire ottoman.
Des affirmations sont niées par la Turquie pour qui ces chiffres sont
exagérés. Ankara rejette la thèse du «génocide» prémédité et évoque
des massacres dans le contexte troublé de la première guerre mondiale
qui auraient fait des victimes des deux côtés.