Les Echos
12 août 2004
Europe : Moscovici plaide pour l'adhésion de la Turquie
M. C.
Alors que le débat interne au PS se focalise sur la question de la
Constitution européenne, Pierre Moscovici, l'ancien ministre des
Affaires européennes, lance un autre sujet de polémique, en défendant
l'adhésion de la Turquie à l'Union. Accepter la Turquie « permettrait
d'intégrer un islam modéré » et la refuser « reviendrait à prendre le
risque d'un régime à l'iranienne à nos frontières », estime-t-il dans
une interview au « Point », persuadé que « les Turcs sont prêts à
accepter beaucoup d'évolutions dès lors que la perspective européenne
est ouverte ».
L'Etat turc doit engager des « réformes très profondes »,
poursuit-il, en citant « la présence des militaires aux marges du
régime », « la question des minorités » (kurde notamment) et la «
reconnaissance du génocide arménien ». « Qu'un parti musulman soit
aujourd'hui aux commandes (à Ankara) ne me choque pas, ajoute le
député européen. Ce qui n'est pas acceptable, c'est que la religion
envahisse l'espace public. Il est donc important que la Constitution
et la pratique politique turques consolident durablement la laïcité.
»
From: Emil Lazarian | Ararat NewsPress
12 août 2004
Europe : Moscovici plaide pour l'adhésion de la Turquie
M. C.
Alors que le débat interne au PS se focalise sur la question de la
Constitution européenne, Pierre Moscovici, l'ancien ministre des
Affaires européennes, lance un autre sujet de polémique, en défendant
l'adhésion de la Turquie à l'Union. Accepter la Turquie « permettrait
d'intégrer un islam modéré » et la refuser « reviendrait à prendre le
risque d'un régime à l'iranienne à nos frontières », estime-t-il dans
une interview au « Point », persuadé que « les Turcs sont prêts à
accepter beaucoup d'évolutions dès lors que la perspective européenne
est ouverte ».
L'Etat turc doit engager des « réformes très profondes »,
poursuit-il, en citant « la présence des militaires aux marges du
régime », « la question des minorités » (kurde notamment) et la «
reconnaissance du génocide arménien ». « Qu'un parti musulman soit
aujourd'hui aux commandes (à Ankara) ne me choque pas, ajoute le
député européen. Ce qui n'est pas acceptable, c'est que la religion
envahisse l'espace public. Il est donc important que la Constitution
et la pratique politique turques consolident durablement la laïcité.
»
From: Emil Lazarian | Ararat NewsPress