Turquie : nouveau débat à droite
par ENGUÉRAND RENAULT
Les Echos, France
7 décembre 2004
A dix jours d'un sommet européen crucial, au cours duquel les
Vingt-Cinq doivent décider de l'ouverture des négociations d'adhésion
de la Turquie à l'Union, partisans et opposants d'Ankara se mobilisent,
en demandant tous la reconnaissance rapide du génocide arménien de
1915. Après Patrick Devedjian, dimanche, c'est François Bayrou qui
réclame aujourd'hui, dans le mensuel « Nouvelles d'Arménie Magazine »,
qu'Ankara reconnaisse le génocide.
« Il n'est même pas concevable qu'il y ait un partenariat privilégié
avec la Turquie sans cette reconnaissance publique et claire », pointe
le président de l'UDF, qui milite contre l'entrée de la Turquie dans
l'Union. Dans le même mensuel, Pierre Lellouche, qui, contrairement
à son propre parti, l'UMP, est, favorable à cette adhésion, déclare
que « si la diaspora faisait de cette reconnaissance un préalable
à toute adhésion ou rapprochement avec la Turquie, elle commettrait
une erreur ». « Il ne faut pas en faire un préalable, mais l'une des
conditions du processus », estime-t-il.
--Boundary_(ID_4GDnXwI1eoELRE7V1ZgTNw)--
par ENGUÉRAND RENAULT
Les Echos, France
7 décembre 2004
A dix jours d'un sommet européen crucial, au cours duquel les
Vingt-Cinq doivent décider de l'ouverture des négociations d'adhésion
de la Turquie à l'Union, partisans et opposants d'Ankara se mobilisent,
en demandant tous la reconnaissance rapide du génocide arménien de
1915. Après Patrick Devedjian, dimanche, c'est François Bayrou qui
réclame aujourd'hui, dans le mensuel « Nouvelles d'Arménie Magazine »,
qu'Ankara reconnaisse le génocide.
« Il n'est même pas concevable qu'il y ait un partenariat privilégié
avec la Turquie sans cette reconnaissance publique et claire », pointe
le président de l'UDF, qui milite contre l'entrée de la Turquie dans
l'Union. Dans le même mensuel, Pierre Lellouche, qui, contrairement
à son propre parti, l'UMP, est, favorable à cette adhésion, déclare
que « si la diaspora faisait de cette reconnaissance un préalable
à toute adhésion ou rapprochement avec la Turquie, elle commettrait
une erreur ». « Il ne faut pas en faire un préalable, mais l'une des
conditions du processus », estime-t-il.
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