FEDERATION EURO-ARMENIENNE
pour la Justice et la Démocratie
Avenue de la Renaissance 10
B - 1000 BRUXELLES
Tel: +32 (0) 2 732 70 26
Tel./Fax : +32 (0) 2 732 70 27
E-mail : [email protected]
Web : http://www.feajd.org
COMMUNIQUE DE PRESSE
13 décembre 2004
Contact: Talline Tachdjian
Tel.: +32 (0)2 732 70 27
LA FEDERATION EURO-ARMENIENNE INTERPELLE LE CONSEIL EUROPEEN
Bruxelles, Belgique - Dans la perspective du sommet européen qui se tiendra
les 16 et 17 décembre prochain, la Fédération Euro-Arménienne vient
d'adresser un courrier au Secrétaire Général du Conseil de l'Union
européenne, M. Javier Solana et à l'ensemble des chefs d'Etat et de
gouvernement des 25 pays de l'Union.
Dans cette lettre, la Fédération Euro-Arménienne demande « solennellement
que soit instamment mise en avant la nécessaire reconnaissance du génocide
des Arméniens par la Turquie et la levée du blocus de l'Arménie par ce pays
».
Ce courrier fait suite à l'appel lancé par la Convention des Arméniens
d'Europe, réunie au Parlement européen à Bruxelles les 18-19 octobre
derniers, aux 25 chefs d'Etat et de Gouvernements des pays membres de
l'Union européenne.
L'appel de la Convention des Arméniens d'Europe considérait comme
inadmissibles que:
1. Les Critères de Copenhague n'incluent pas la reconnaissance par
l'Etat turc du génocide des Arméniens, ainsi que la levée du blocus que la
Turquie impose à l'Arménie depuis plus de 10 ans
2. la Turquie mette en danger la sécurité et l'équilibre régional du
Sud du Caucase en opposant des conditions préalables à l'établissement des
relations avec l'Arménie et en s'immisçant dans le processus des
négociations de l'OSCE sur le conflit du Haut Karabagh.
3. l'Europe n'ait pas instamment et explicitement demandé à l'Etat turc
de cesser toute forme d'expressions négationnistes.
La Fédération informe également que plusieurs cabinets gouvernementaux ont
répondu à l'appel de la Convention.
« Les récentes propositions concernant la solution du partenariat privilégié
avec la Turquie, ainsi que les recommandations relatives à la nécessaire
reconnaissance préalable de Chypre et la résolution du litige de la mer
Egée, l'évocation inédite d'une possibilité d'interruption des négociations
de même que le questionnaire envoyé par la présidence néerlandaise aux
exécutifs européens ouvrent un espace de conditions politiques où nos
revendications doivent être entendues » a-t-elle poursuivi.
« Nous avons demandé au Conseil européen de ne pas dénaturer le projet des
pères de l'Europe en intégrant un pays négationniste, qui met en danger la
sécurité aux frontières de l'Europe » a conclu la présidente de la
Fédération Euro-Arménienne.
pour la Justice et la Démocratie
Avenue de la Renaissance 10
B - 1000 BRUXELLES
Tel: +32 (0) 2 732 70 26
Tel./Fax : +32 (0) 2 732 70 27
E-mail : [email protected]
Web : http://www.feajd.org
COMMUNIQUE DE PRESSE
13 décembre 2004
Contact: Talline Tachdjian
Tel.: +32 (0)2 732 70 27
LA FEDERATION EURO-ARMENIENNE INTERPELLE LE CONSEIL EUROPEEN
Bruxelles, Belgique - Dans la perspective du sommet européen qui se tiendra
les 16 et 17 décembre prochain, la Fédération Euro-Arménienne vient
d'adresser un courrier au Secrétaire Général du Conseil de l'Union
européenne, M. Javier Solana et à l'ensemble des chefs d'Etat et de
gouvernement des 25 pays de l'Union.
Dans cette lettre, la Fédération Euro-Arménienne demande « solennellement
que soit instamment mise en avant la nécessaire reconnaissance du génocide
des Arméniens par la Turquie et la levée du blocus de l'Arménie par ce pays
».
Ce courrier fait suite à l'appel lancé par la Convention des Arméniens
d'Europe, réunie au Parlement européen à Bruxelles les 18-19 octobre
derniers, aux 25 chefs d'Etat et de Gouvernements des pays membres de
l'Union européenne.
L'appel de la Convention des Arméniens d'Europe considérait comme
inadmissibles que:
1. Les Critères de Copenhague n'incluent pas la reconnaissance par
l'Etat turc du génocide des Arméniens, ainsi que la levée du blocus que la
Turquie impose à l'Arménie depuis plus de 10 ans
2. la Turquie mette en danger la sécurité et l'équilibre régional du
Sud du Caucase en opposant des conditions préalables à l'établissement des
relations avec l'Arménie et en s'immisçant dans le processus des
négociations de l'OSCE sur le conflit du Haut Karabagh.
3. l'Europe n'ait pas instamment et explicitement demandé à l'Etat turc
de cesser toute forme d'expressions négationnistes.
La Fédération informe également que plusieurs cabinets gouvernementaux ont
répondu à l'appel de la Convention.
« Les récentes propositions concernant la solution du partenariat privilégié
avec la Turquie, ainsi que les recommandations relatives à la nécessaire
reconnaissance préalable de Chypre et la résolution du litige de la mer
Egée, l'évocation inédite d'une possibilité d'interruption des négociations
de même que le questionnaire envoyé par la présidence néerlandaise aux
exécutifs européens ouvrent un espace de conditions politiques où nos
revendications doivent être entendues » a-t-elle poursuivi.
« Nous avons demandé au Conseil européen de ne pas dénaturer le projet des
pères de l'Europe en intégrant un pays négationniste, qui met en danger la
sécurité aux frontières de l'Europe » a conclu la présidente de la
Fédération Euro-Arménienne.