Agence France Presse
13 décembre 2004 lundi 12:53 PM GMT
Le PS: le statut européen de la Turquie doit rester "ouvert"
PARIS 13 déc 2004
Le porte-parole du PS Julien Dray a demandé lundi que le Conseil
européen, lors de sa réunion vendredi à Bruxelles, "laisse toutes les
portes ouvertes" sur le futur statut européen de la Turquie.
Le Parti socialiste est "pour l'ouverture de négociations avec la
Turquie" mais "veut que ces négociations ne présagent en aucune
manière de la forme de participation de la Turquie à L'Europe", a
affirmé M. Dray lors du point de presse hebdomadaire.
"On ne veut pas se retrouver pris dans une situation où, de fait, il
ne resterait plus qu'une chose à faire : considérer que la Turquie
est membre de l'Union européenne dans les années à venir. Les peuples
devront donner leur avis, et les conditions sont encore lourdes à
remplir pour la Turquie", a ajouté le porte-parole.
Selon le député de l'Essonne, le PS veut que, dans le cadre des
négociations UE-Turquie, "les questions importantes relatives à la
démocratie, aux droits de l'homme, à la reconnaissance du génocide
arménien, à l'occupation de Chypre par les troupes turques, soient
posées".
Le porte-parole a estimé qu'"il y a des conditions à remplir, qui
sont aujourd'hui des conditions drastiques (...) pour que (la
Turquie) puisse correspondre aux standards européens".
"C'est un processus qui commence, ce processus doit laisser toutes
les portes ouvertes, toutes les éventualités doivent être possibles",
a-t-il poursuivi.
Pour le PS, "peu importe" la date que fixera le Conseil européen pour
le début des négociations, a ajouté M. Dray, "ce qu'on ne veut pas,
c'est que l'Europe soit déjà liée par une solution" au sortir du
sommet de Bruxelles.
Le PS, a-t-il encore précisé, "n'ira pas maintenant" jusqu'à dire que
la Turquie devra pouvoir adhérer si elle satisfait aux critères
d'adhésion au terme des négociations.
"Si elle évolue dans (la bonne direction), peut-être que la question
de sa participation pleine et entière sera posée ou peut-être que
nous-mêmes serons conduits à envisager d'autres modalités", a-t-il
dit.
13 décembre 2004 lundi 12:53 PM GMT
Le PS: le statut européen de la Turquie doit rester "ouvert"
PARIS 13 déc 2004
Le porte-parole du PS Julien Dray a demandé lundi que le Conseil
européen, lors de sa réunion vendredi à Bruxelles, "laisse toutes les
portes ouvertes" sur le futur statut européen de la Turquie.
Le Parti socialiste est "pour l'ouverture de négociations avec la
Turquie" mais "veut que ces négociations ne présagent en aucune
manière de la forme de participation de la Turquie à L'Europe", a
affirmé M. Dray lors du point de presse hebdomadaire.
"On ne veut pas se retrouver pris dans une situation où, de fait, il
ne resterait plus qu'une chose à faire : considérer que la Turquie
est membre de l'Union européenne dans les années à venir. Les peuples
devront donner leur avis, et les conditions sont encore lourdes à
remplir pour la Turquie", a ajouté le porte-parole.
Selon le député de l'Essonne, le PS veut que, dans le cadre des
négociations UE-Turquie, "les questions importantes relatives à la
démocratie, aux droits de l'homme, à la reconnaissance du génocide
arménien, à l'occupation de Chypre par les troupes turques, soient
posées".
Le porte-parole a estimé qu'"il y a des conditions à remplir, qui
sont aujourd'hui des conditions drastiques (...) pour que (la
Turquie) puisse correspondre aux standards européens".
"C'est un processus qui commence, ce processus doit laisser toutes
les portes ouvertes, toutes les éventualités doivent être possibles",
a-t-il poursuivi.
Pour le PS, "peu importe" la date que fixera le Conseil européen pour
le début des négociations, a ajouté M. Dray, "ce qu'on ne veut pas,
c'est que l'Europe soit déjà liée par une solution" au sortir du
sommet de Bruxelles.
Le PS, a-t-il encore précisé, "n'ira pas maintenant" jusqu'à dire que
la Turquie devra pouvoir adhérer si elle satisfait aux critères
d'adhésion au terme des négociations.
"Si elle évolue dans (la bonne direction), peut-être que la question
de sa participation pleine et entière sera posée ou peut-être que
nous-mêmes serons conduits à envisager d'autres modalités", a-t-il
dit.