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La reconnaissance du genocide armenien pas une condition

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    Edicom, Suisse
    mardi 14 décembre 2004

    La reconnaissance du génocide arménien n'est pas «une condition» à
    l'adhésion turque, affirme Michel Barnier

    PARIS (AP) - La reconnaissance par la Turquie du génocide arménien
    de 1915 est «une question», mais pas «une condition» posée par la
    France à la Turquie dans le cadre du débat sur l'adhésion d'Ankara à
    l'Union européenne, a expliqué mardi le ministre des Affaires
    étrangères Michel Barnier.
    »Ce n'est pas une condition que nous posons pour l'ouverture de
    négociations comme celle dont les chefs d'Etat vont discuter jeudi et
    vendredi», a affirmé Michel Barnier sur France-2, deux jours avant le
    Conseil européen qui doit se prononcer sur l'ouverture de négociation
    d'adhésion entre la Turquie et l'Union européenne.
    Le ministre a toutefois précisé que la France demandera à la Turquie
    de reconnaître le génocide arménien de 1915. «Le moment venu, la
    Turquie devra faire ce devoir de mémoire par rapport à cette tragédie
    du début du siècle qui a touché des centaines de milliers
    d'Arméniens», a-t-il dit, soulignant que «le projet européen est
    fondé sur l'idée-même de la réconciliation».
    Paris posera cette question «dans le courant d'une négociation qui va
    sans doute commencer l'année prochaine», a précisé Michel Barnier.
    «Nous avons une dizaine d'années pour la poser, les Turcs ont une
    dizaine d'année pour réfléchir à leur réponse.»
    Le ministre français a répété son soutien à l'adhésion de la Turquie
    à l'UE. Il a tout de même affirmé que le processus de négociation
    «n'est pas un processus écrit d'avance», même si «on ouvre des
    négociations pour sincèrement réussir (...) et donc aboutir à
    l'adhésion».
    »Si les négociations aboutissent, ce sont les Français qui choisiront
    par référendum», a confirmé le ministre. «Le dernier recours
    appartiendra bien au peuple français.»
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