Agence France Presse
14 décembre 2004 mardi
Turquie: l'UDF dénonce une démocratie qui "fonctionne mal en France"
PARIS 14 déc 2004
Le porte-parole de l'UDF François Sauvadet a estimé mardi que "la
démocratie fonctionnait mal en France", en soulignant que "la
position de la France" sur l'adhésion de la Turquie à l'Union
européenne n'était "toujours pas connue".
"Il est incroyable qu'à quelques jours d'une décision, le Parlement
n'ait pas pu se saisir de cette question, n'ait pas pu voter sur
cette question qui intéresse les Français et concerne l'avenir de
l'Europe", a déclaré M. Sauvadet, lors de son point de presse
hebdomadaire à l'issue de la réunion de son groupe.
Il a annoncé que le groupe interpellerait quelques heures plus tard
le gouvernement sur ce sujet lors des questions d'actualité.
Vendredi, les Etats-membres de l'UE, réunis en Sommet à Bruxelles,
doivent se pencher que la question de l'adhésion d'Ankara.
"Nous ne connaissons toujours pas la position de la France", a
poursuivi M. Sauvadet, en estimant que le ministre des Affaires
étrangères Michel Barnier s'était livré "à un pas de deux, en
réclamant au dernier moment la reconnaissance du génocide" arménien.
Comme on lui faisait remarquer que le président Jacques Chirac devait
présenter la position de la France mercredi lors d'une intervention
télévisée, M. Sauvadet a répondu: "Il est temps!", avant d'ajouter:
"on aimerait bien que cette position soit extrêmement claire et prise
devant le pays et qu'elle puisse aussi être discutée".
14 décembre 2004 mardi
Turquie: l'UDF dénonce une démocratie qui "fonctionne mal en France"
PARIS 14 déc 2004
Le porte-parole de l'UDF François Sauvadet a estimé mardi que "la
démocratie fonctionnait mal en France", en soulignant que "la
position de la France" sur l'adhésion de la Turquie à l'Union
européenne n'était "toujours pas connue".
"Il est incroyable qu'à quelques jours d'une décision, le Parlement
n'ait pas pu se saisir de cette question, n'ait pas pu voter sur
cette question qui intéresse les Français et concerne l'avenir de
l'Europe", a déclaré M. Sauvadet, lors de son point de presse
hebdomadaire à l'issue de la réunion de son groupe.
Il a annoncé que le groupe interpellerait quelques heures plus tard
le gouvernement sur ce sujet lors des questions d'actualité.
Vendredi, les Etats-membres de l'UE, réunis en Sommet à Bruxelles,
doivent se pencher que la question de l'adhésion d'Ankara.
"Nous ne connaissons toujours pas la position de la France", a
poursuivi M. Sauvadet, en estimant que le ministre des Affaires
étrangères Michel Barnier s'était livré "à un pas de deux, en
réclamant au dernier moment la reconnaissance du génocide" arménien.
Comme on lui faisait remarquer que le président Jacques Chirac devait
présenter la position de la France mercredi lors d'une intervention
télévisée, M. Sauvadet a répondu: "Il est temps!", avant d'ajouter:
"on aimerait bien que cette position soit extrêmement claire et prise
devant le pays et qu'elle puisse aussi être discutée".