Agence France Presse
13 décembre 2004 lundi 10:02 PM GMT
Reconnaissance turque du génocide arménien: "préalable incontournable" (CDCA)
PARIS 13 déc 2004
Le président du président du Comité de Défense de la Cause Arménienne
Harout Mardirossian a déclaré lundi que la reconnaissance du génocide
arménien par la Turquie devait constituer "un préalable
incontournable" à toute négociation sur l'entrée de la Turquie dans
l'Union européenne.
"La reconnaissance d'un génocide ne peut être un élément de
négociation, mais bien un préalable incontournable car il s'agit d'un
problème de dignité humaine (...) De plus, on ne construit pas la
paix et la réconciliation sur le sacrifice de la mémoire d'un peuple
vieux de plus de 3.000 ans", a estimé M. Mardirossian dans un
communiqué envoyé à l'AFP.
Le ministre français des Affaires étrangères Michel Barnier a déclaré
lundi à Bruxelles que Paris souhaitait que la Turquie reconnaisse le
génocide arménien de 1916 dans le courant des futures négociations
attendues en vue de l'adhésion d'Ankara à l'Union européenne.
"La France fera la demande, dans le courant de la négociation, d'une
reconnaissance de la tragédie du début du (20e) siècle qui a touché
plusieurs centaines de milliers d'Arméniens", a dit M. Barnier devant
la presse.
Pour sa part, Mourad Papazian de la FRA Dachnaktsoutioun (parti
socialiste arménien) a souhaité que le résident de la République
Jacques Chirac, qui doit s'exprimer mercredi soir sur TF1 sur
l'admission de la Turquie dans l'UE "s'engage dans cette voie".
"Comme l'Allemagne n'aurait pu adhérer à l'Union européenne sans
reconnaître la Shoah, la Turquie ne peut engager les négociations
d'adhésion sans faire son devoir de mémoire envers le peuple
arménien", a estimé M. Papazian.
Le CDCA et la FRA Dachnaktsoutioun ont également appelé "les
Européens d'origine arménienne et les défenseurs des droits de
l'homme" à manifester vendredi prochain à Bruxelles devant le Conseil
européen.
L'Organisation Arménienne Démocrate Libérale ADL-Ramgavar, qui
réclame la condamnation et la réparation du génocide de 1915, s'est
félicitée lundi soir de la déclaration de M. Barnier qui, dit-il, "ne
peut être plus claire dans le langage diplomatique" et qu'il qualifie
de "gifle aux déclarations mensongères de l'Etat turc".
13 décembre 2004 lundi 10:02 PM GMT
Reconnaissance turque du génocide arménien: "préalable incontournable" (CDCA)
PARIS 13 déc 2004
Le président du président du Comité de Défense de la Cause Arménienne
Harout Mardirossian a déclaré lundi que la reconnaissance du génocide
arménien par la Turquie devait constituer "un préalable
incontournable" à toute négociation sur l'entrée de la Turquie dans
l'Union européenne.
"La reconnaissance d'un génocide ne peut être un élément de
négociation, mais bien un préalable incontournable car il s'agit d'un
problème de dignité humaine (...) De plus, on ne construit pas la
paix et la réconciliation sur le sacrifice de la mémoire d'un peuple
vieux de plus de 3.000 ans", a estimé M. Mardirossian dans un
communiqué envoyé à l'AFP.
Le ministre français des Affaires étrangères Michel Barnier a déclaré
lundi à Bruxelles que Paris souhaitait que la Turquie reconnaisse le
génocide arménien de 1916 dans le courant des futures négociations
attendues en vue de l'adhésion d'Ankara à l'Union européenne.
"La France fera la demande, dans le courant de la négociation, d'une
reconnaissance de la tragédie du début du (20e) siècle qui a touché
plusieurs centaines de milliers d'Arméniens", a dit M. Barnier devant
la presse.
Pour sa part, Mourad Papazian de la FRA Dachnaktsoutioun (parti
socialiste arménien) a souhaité que le résident de la République
Jacques Chirac, qui doit s'exprimer mercredi soir sur TF1 sur
l'admission de la Turquie dans l'UE "s'engage dans cette voie".
"Comme l'Allemagne n'aurait pu adhérer à l'Union européenne sans
reconnaître la Shoah, la Turquie ne peut engager les négociations
d'adhésion sans faire son devoir de mémoire envers le peuple
arménien", a estimé M. Papazian.
Le CDCA et la FRA Dachnaktsoutioun ont également appelé "les
Européens d'origine arménienne et les défenseurs des droits de
l'homme" à manifester vendredi prochain à Bruxelles devant le Conseil
européen.
L'Organisation Arménienne Démocrate Libérale ADL-Ramgavar, qui
réclame la condamnation et la réparation du génocide de 1915, s'est
félicitée lundi soir de la déclaration de M. Barnier qui, dit-il, "ne
peut être plus claire dans le langage diplomatique" et qu'il qualifie
de "gifle aux déclarations mensongères de l'Etat turc".