Barnier: poser toutes les questions à la Turquie dont le "génocide arménien"
Agence France Presse
20 décembre 2004 lundi 8:13 AM GMT
PARIS 20 déc 2004
La France posera "toutes les questions" à la Turquie avant une
éventuelle adhésion de ce pays à l'Union européenne, "y compris celle
du génocide arménien", a déclaré lundi sur la radio RTL le ministre
des Affaires étrangères Michel Barnier.
"Il ne s'agit aujourd'hui que d'engager des négociations d'adhésion
qui vont être très longues, très difficiles, durant lesquelles nous
poserons toutes les questions, y compris celle du génocide arménien,
en souhaitant obtenir, avant l'adhésion, une réponse de la Turquie",
a déclaré M. Barnier.
M. Barnier avait déjà utilisé le terme de "génocide arménien" mardi
dernier devant l'Assemblée nationale. Mais auparavant, il avait pris
soin dans ses différentes interventions d'utiliser le terme de
"tragédie", qui est souvent employé par les autorités turques pour
qualifier cette question.
Le Parlement français a adopté une loi le 18 janvier 2001, promulguée
le 29 janvier, qui dispose dans son article unique : "La France
reconnaît publiquement le génocide arménien de 1915", sans toutefois
en désigner les responsables.
"Le président de la République exprime une vision, exprime où se
trouve pour lui l'intérêt de notre pays, de notre continent", a
ajouté M. Barnier en commentant la position de Jacques Chirac en
faveur d'une entrée de la Turquie dans l'UE.
Jeudi et vendredi lors du Conseil européen de Bruxelles, M. Chirac a
fermement appuyé - au nom de sa vision à long terme de la
construction européenne - l'ouverture de négociations d'adhésion de
la Turquie, qui a été fixée au 3 octobre 2005 par les 25 chefs d'Etat
et de gouvernement.
Il a cependant assuré que la route menant à ce "mariage" serait
"longue et difficile".
--Boundary_(ID_gCo7zKxTsEBU/DVR1ymWUA)--
Agence France Presse
20 décembre 2004 lundi 8:13 AM GMT
PARIS 20 déc 2004
La France posera "toutes les questions" à la Turquie avant une
éventuelle adhésion de ce pays à l'Union européenne, "y compris celle
du génocide arménien", a déclaré lundi sur la radio RTL le ministre
des Affaires étrangères Michel Barnier.
"Il ne s'agit aujourd'hui que d'engager des négociations d'adhésion
qui vont être très longues, très difficiles, durant lesquelles nous
poserons toutes les questions, y compris celle du génocide arménien,
en souhaitant obtenir, avant l'adhésion, une réponse de la Turquie",
a déclaré M. Barnier.
M. Barnier avait déjà utilisé le terme de "génocide arménien" mardi
dernier devant l'Assemblée nationale. Mais auparavant, il avait pris
soin dans ses différentes interventions d'utiliser le terme de
"tragédie", qui est souvent employé par les autorités turques pour
qualifier cette question.
Le Parlement français a adopté une loi le 18 janvier 2001, promulguée
le 29 janvier, qui dispose dans son article unique : "La France
reconnaît publiquement le génocide arménien de 1915", sans toutefois
en désigner les responsables.
"Le président de la République exprime une vision, exprime où se
trouve pour lui l'intérêt de notre pays, de notre continent", a
ajouté M. Barnier en commentant la position de Jacques Chirac en
faveur d'une entrée de la Turquie dans l'UE.
Jeudi et vendredi lors du Conseil européen de Bruxelles, M. Chirac a
fermement appuyé - au nom de sa vision à long terme de la
construction européenne - l'ouverture de négociations d'adhésion de
la Turquie, qui a été fixée au 3 octobre 2005 par les 25 chefs d'Etat
et de gouvernement.
Il a cependant assuré que la route menant à ce "mariage" serait
"longue et difficile".
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