Michel Barnier confiant d'un "effort de mémoire" de la part de la Turquie
Agence France Presse
21 décembre 2004 mardi 7:45 PM GMT
Le ministre des Affaires étrangères Michel Barnier s'est dit confiant
d'un "effort de mémoire" de la part d'Ankara à propos du génocide
arménien, mardi à l'issue d'un débat au Sénat sur l'adhésion de la
Turquie à l'Union européenne.
"La France posera cette question, tant la question de la
réconciliation avec les autres, avec sa propre histoire, est
essentielle pour nous qui avons agi de même avec les Allemands", a
déclaré M. Barnier.
"Je crois que la Turquie fera cet effort de mémoire", a-t-il ajouté,
souhaitant également que soient réglés la question chypriote et "les
problèmes de voisinage avec la Grèce et l'Arménie".
"La Turquie sera un atout majeur dans le projet européen, pour une
politique extérieure et une défense communes, pour notre croissance
et notre dynamisme démographique d'ici 30 ans", a assuré le ministre.
Il a souligné que les négociations d'adhésion seraient "très
fortement encadrées, longues, difficiles, soumises à toutes les
étapes au principe de l'unanimité". "La France gardera donc toute sa
capacité d'action, a-t-il insisté, rappelant le souvenir du général
de Gaulle qui "a suspendu à deux reprises les négociations avec le
Royaume Uni".
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Agence France Presse
21 décembre 2004 mardi 7:45 PM GMT
Le ministre des Affaires étrangères Michel Barnier s'est dit confiant
d'un "effort de mémoire" de la part d'Ankara à propos du génocide
arménien, mardi à l'issue d'un débat au Sénat sur l'adhésion de la
Turquie à l'Union européenne.
"La France posera cette question, tant la question de la
réconciliation avec les autres, avec sa propre histoire, est
essentielle pour nous qui avons agi de même avec les Allemands", a
déclaré M. Barnier.
"Je crois que la Turquie fera cet effort de mémoire", a-t-il ajouté,
souhaitant également que soient réglés la question chypriote et "les
problèmes de voisinage avec la Grèce et l'Arménie".
"La Turquie sera un atout majeur dans le projet européen, pour une
politique extérieure et une défense communes, pour notre croissance
et notre dynamisme démographique d'ici 30 ans", a assuré le ministre.
Il a souligné que les négociations d'adhésion seraient "très
fortement encadrées, longues, difficiles, soumises à toutes les
étapes au principe de l'unanimité". "La France gardera donc toute sa
capacité d'action, a-t-il insisté, rappelant le souvenir du général
de Gaulle qui "a suspendu à deux reprises les négociations avec le
Royaume Uni".
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