Bocquet: la majorité veut "parasiter" débat sur Constitution avec Turquie
Agence France Presse
21 décembre 2004 mardi 3:31 PM GMT
PARIS 21 déc 2004 -- Le président du groupe communiste à l'Assemblée,
Alain Bocquet, a accusé mardi la majorité de vouloir "parasiter la
question essentielle" du référendum sur la Constitution européenne,
avec celle de l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne.
"Ne comptez pas" sur les députés communistes "pour tomber dans votre
piège" qui consiste à "faire de cette question celle dont soudain
tout dépend", a affirmé M. Bocquet, lors de la séance de questions au
gouvernement consacrée aux négociations d'adhésion de la Turquie à
l'UE.
"A la vérité, vous souhaitez parasiter la question essentielle, celle
du référendum sur la Constitution Chirac-Giscard" ou "Seillière", qui
"enferme tous les peuples d'Europe dans le carcan du libéralisme",
a-t-il estimé.
Il s'agit de "focaliser et de crisper l'opinion française" sur la
question turque, "pour préserver et étendre des dominations qui font
au moins 20 millions de chômeurs", a-t-il ajouté, en appelant une
nouvelle fois à voter non à ce référendum.
Concernant la Turquie, il a jugé que "l'essentiel des interrogations
demeurent", comme les "droits des minorité en Turquie", la "question
chypriote" ou le "génocide du peuple arménien". Mais "n'oublions pas
les évolutions indéniables et les progrès accomplis", a-t-il ajouté.
"Reste pourtant que la décision de l'UE d'ouvrir les négociations est
assortie de conditions draconiennes", notamment une, "totalement
inédite", selon laquelle "l'issue ne peut être garantie à l'avance",
a poursuivi le député du Nord.
Selon lui, c'est un "un oui d'opérette qui est concédé à la Turquie.
Un oui frileux prononcé du bout des lèvres, tandis ques les
conditions sont d'ores et déjà créées pour décourager sa candidature
et l'inciter à se contenter d'un partenariat privilégié".
--Boundary_(ID_qY9+w3/L3ugmZ+RAXhMfcg)--
Agence France Presse
21 décembre 2004 mardi 3:31 PM GMT
PARIS 21 déc 2004 -- Le président du groupe communiste à l'Assemblée,
Alain Bocquet, a accusé mardi la majorité de vouloir "parasiter la
question essentielle" du référendum sur la Constitution européenne,
avec celle de l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne.
"Ne comptez pas" sur les députés communistes "pour tomber dans votre
piège" qui consiste à "faire de cette question celle dont soudain
tout dépend", a affirmé M. Bocquet, lors de la séance de questions au
gouvernement consacrée aux négociations d'adhésion de la Turquie à
l'UE.
"A la vérité, vous souhaitez parasiter la question essentielle, celle
du référendum sur la Constitution Chirac-Giscard" ou "Seillière", qui
"enferme tous les peuples d'Europe dans le carcan du libéralisme",
a-t-il estimé.
Il s'agit de "focaliser et de crisper l'opinion française" sur la
question turque, "pour préserver et étendre des dominations qui font
au moins 20 millions de chômeurs", a-t-il ajouté, en appelant une
nouvelle fois à voter non à ce référendum.
Concernant la Turquie, il a jugé que "l'essentiel des interrogations
demeurent", comme les "droits des minorité en Turquie", la "question
chypriote" ou le "génocide du peuple arménien". Mais "n'oublions pas
les évolutions indéniables et les progrès accomplis", a-t-il ajouté.
"Reste pourtant que la décision de l'UE d'ouvrir les négociations est
assortie de conditions draconiennes", notamment une, "totalement
inédite", selon laquelle "l'issue ne peut être garantie à l'avance",
a poursuivi le député du Nord.
Selon lui, c'est un "un oui d'opérette qui est concédé à la Turquie.
Un oui frileux prononcé du bout des lèvres, tandis ques les
conditions sont d'ores et déjà créées pour décourager sa candidature
et l'inciter à se contenter d'un partenariat privilégié".
--Boundary_(ID_qY9+w3/L3ugmZ+RAXhMfcg)--