Agence France Presse
24 décembre 2004 vendredi 7:49 AM GMT
Turquie/UE: Boutih (PS) distingue "les questions légitimes" et "la tactique"
PARIS 24 déc 2004
Malek Boutih, membre de la direction du Parti socialiste, a fait la
distinction vendredi entre "les questions légitimes" et "la tactique"
sur la question de l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne.
"Il y a des raisons légitimes qui peuvent porter un vrai débat", a
déclaré Malek Boutih sur iTélé, mais il y a aussi "des raisons
tactiques".
Parmi les premières, il a cité le problème des "droits de l'Homme,
des minorités, de la reconnaissance de Chypre, de la tragédie
arménienne", "on a le droit de prendre du temps sur ces questions
là", a-t-il reconnu.
Pour les secondes, il a reproché à "certains d'instrumentaliser la
question de la Turquie pour faire un peu peur sur l'Europe", citant
"des gens comme M.de Villiers (Philippe de Villiers, président du
Mouvement pour la France, ndlr), pour qui l'Europe, c'est pas assez
bon pour nous, mais c'est trop bon pour les Turcs". "On se demande
pour qui l'Europe est faite", a-t-il ajouté.
"Je prends le pari que les Turcs relèveront tous les défis et qu'ils
auront une chance de rentrer dans l'Union européenne", a-t-il dit,
"mais ça, on jugera dans l'avenir".
--Boundary_(ID_xEdaD3RZBPk5l1NlTYXBOw)--
24 décembre 2004 vendredi 7:49 AM GMT
Turquie/UE: Boutih (PS) distingue "les questions légitimes" et "la tactique"
PARIS 24 déc 2004
Malek Boutih, membre de la direction du Parti socialiste, a fait la
distinction vendredi entre "les questions légitimes" et "la tactique"
sur la question de l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne.
"Il y a des raisons légitimes qui peuvent porter un vrai débat", a
déclaré Malek Boutih sur iTélé, mais il y a aussi "des raisons
tactiques".
Parmi les premières, il a cité le problème des "droits de l'Homme,
des minorités, de la reconnaissance de Chypre, de la tragédie
arménienne", "on a le droit de prendre du temps sur ces questions
là", a-t-il reconnu.
Pour les secondes, il a reproché à "certains d'instrumentaliser la
question de la Turquie pour faire un peu peur sur l'Europe", citant
"des gens comme M.de Villiers (Philippe de Villiers, président du
Mouvement pour la France, ndlr), pour qui l'Europe, c'est pas assez
bon pour nous, mais c'est trop bon pour les Turcs". "On se demande
pour qui l'Europe est faite", a-t-il ajouté.
"Je prends le pari que les Turcs relèveront tous les défis et qu'ils
auront une chance de rentrer dans l'Union européenne", a-t-il dit,
"mais ça, on jugera dans l'avenir".
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