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La Nouvelle République du Centre Ouest
29 décembre 2004
Le génocide arménien
« Le débat est engagé en France sur l'entrée de la Turquie dans
l'Union européenne. Les Français sont majoritairement contre pour
diverses raisons : limites géographiques, droits de l'homme,
importance démographique, religion, annexion du Nord de Chypre, etc.
« Mais il est un événement historique que peu de gens abordent, alors
qu'il devrait être un argument essentiel pour la décision finale. Il
s'agit du génocide des Arméniens en 1915. En effet, 1.500.000
Arméniens ont été massacrés en 1915 par les Turcs, ce qui a provoqué
une immigration vers l'Europe de l'Ouest des rescapés de cette
extermination massive.
« Les immigrés arméniens et leurs descendants, soutenus par quelques
parlementaires, demandent simplement à la Turquie de reconnaître ce
génocide et de faire amende honorable. Cet engagement devrait être
une condition sine qua non à l'entrée de la Turquie dans l'Europe,
comme le stipule une résolution du Parlement européen du 18 juin
1987, réaffirmée le 1er avril 2003.
« Mais le gouvernement turc est loin de reconnaître ces faits et
encore moins de faire profil bas face aux descendants des rescapés de
ce terrible drame.
« En effet, l'article 306 du nouveau code pénal turc, voté le 26
septembre 2004, stipule que tout Turc qui affirme qu'il y a eu un
génocide arménien est passible de dix ans d'emprisonnement. De plus,
on enseigne officiellement dans les écoles le déni du génocide
arménien (circulaire du ministère turc de l'Éducation nationale du 14
avril 2003).
« Comment ouvrir les portes de l'Europe à un pays qui renie son
histoire ? »
Je m'appelle trottoir
« J'ai été créé pour permettre aux piétons de marcher en toute
sécurité. Eh bien non ! Voilà que nos bons vieux trottoirs sont
envahis par les voitures, obligeant les mamans et leurs enfants, les
personnes gées et handicapées à marcher sur la voie publique avec le
risque de se faire renverser par des chauffeurs pressés. Pourtant, il
existe des parkings, mais ils sont peut-être un peu loin des
commerces !
« La marche n'a jamais fait de mal à personne, bien au contraire. Il
serait grand temps que nos responsables prennent des mesures afin de
pousser les gens à être un peu plus civilisés. »
29 décembre 2004
Le génocide arménien
« Le débat est engagé en France sur l'entrée de la Turquie dans
l'Union européenne. Les Français sont majoritairement contre pour
diverses raisons : limites géographiques, droits de l'homme,
importance démographique, religion, annexion du Nord de Chypre, etc.
« Mais il est un événement historique que peu de gens abordent, alors
qu'il devrait être un argument essentiel pour la décision finale. Il
s'agit du génocide des Arméniens en 1915. En effet, 1.500.000
Arméniens ont été massacrés en 1915 par les Turcs, ce qui a provoqué
une immigration vers l'Europe de l'Ouest des rescapés de cette
extermination massive.
« Les immigrés arméniens et leurs descendants, soutenus par quelques
parlementaires, demandent simplement à la Turquie de reconnaître ce
génocide et de faire amende honorable. Cet engagement devrait être
une condition sine qua non à l'entrée de la Turquie dans l'Europe,
comme le stipule une résolution du Parlement européen du 18 juin
1987, réaffirmée le 1er avril 2003.
« Mais le gouvernement turc est loin de reconnaître ces faits et
encore moins de faire profil bas face aux descendants des rescapés de
ce terrible drame.
« En effet, l'article 306 du nouveau code pénal turc, voté le 26
septembre 2004, stipule que tout Turc qui affirme qu'il y a eu un
génocide arménien est passible de dix ans d'emprisonnement. De plus,
on enseigne officiellement dans les écoles le déni du génocide
arménien (circulaire du ministère turc de l'Éducation nationale du 14
avril 2003).
« Comment ouvrir les portes de l'Europe à un pays qui renie son
histoire ? »
Je m'appelle trottoir
« J'ai été créé pour permettre aux piétons de marcher en toute
sécurité. Eh bien non ! Voilà que nos bons vieux trottoirs sont
envahis par les voitures, obligeant les mamans et leurs enfants, les
personnes gées et handicapées à marcher sur la voie publique avec le
risque de se faire renverser par des chauffeurs pressés. Pourtant, il
existe des parkings, mais ils sont peut-être un peu loin des
commerces !
« La marche n'a jamais fait de mal à personne, bien au contraire. Il
serait grand temps que nos responsables prennent des mesures afin de
pousser les gens à être un peu plus civilisés. »