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    Le Monde
    20 juillet 2004

    Jacques Chirac confirme son soutien à l'entrée de la Turquie dans
    l'Union


    L'UMP ainsi qu'une grande partie de l'opinion française sont opposées
    à l'adhésion de la Turquie.
    Au deuxième jour de sa visite officielle en France, mardi 20 juillet,
    le premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, espérait trouver à
    l'Elysée le soutien de Paris à l'adhésion de la Turquie à l'Union
    européenne. Cela a été le cas.

    Le président français, Jacques Chirac, "a rappelé que l'intégration
    de la Turquie dans l'Union européenne était souhaitable dès qu'elle
    serait possible", a rapporté l'Elysée à l'issue d'un tête-à-tête
    entre les deux dirigeants suivi d'un déjeuner. Le président français
    a souligné que "la Turquie avait fait des progrès considérables, et
    qu'elle doit poursuivre et intensifier la mise en `uvre des réformes
    démocratiques et économiques".

    Peu avant, devant des journalistes, M. Erdogan avait jugé
    "impensable" que la Turquie et la France soient en désaccord
    politique, étant donné la vigueur de leurs liens historiques et
    économiques. "La France a constamment soutenu la Turquie" depuis le
    sommet d'Helsinki, en 1999, où la Turquie a obtenu le statut de pays
    candidat, avait-il noté.

    M. Chirac s'est déclaré à de nombreuses reprises et sans ambiguïté en
    faveur d'une adhésion alors que son propre parti, l'UMP (Union pour
    un mouvement populaire) y est opposé ainsi qu'une grande partie de
    l'opinion française. Lors du sommet de l'OTAN à Istanbul le 29 juin,
    M. Chirac avait qualifié ce processus d'"irréversible".

    Au deuxième jour de son séjour à Paris, M. Erdogan a donc obtenu un
    appui de poids dans sa campagne pour promouvoir la candidature
    d'Ankara dans une France très réticente et divisée sur cette
    question.

    Interrogé sur la radio privée Europe 1, le ministre des affaires
    étrangères, Michel Barnier, a cependant estimé, mardi, que "le chemin
    était encore long" avant l'adhésion mais que ce pays était sur la
    bonne voie.

    PARTENAIRE COMMERCIAL PRIVILÉGIÉ

    M. Erdogan a, pour sa part, regretté la persistance de doutes, de
    réserves ou de débats sur l'adhésion : "Le fait que ces débats
    continuent à exister malgré le paquet de réformes qui a été accompli,
    cela nous attriste", a-t-il dit aux journalistes.

    L'opposition de gauche française est, pour sa part, favorable à
    l'adhésion mais le Parti socialiste exige en préalable la
    reconnaissance du génocide arménien de 1915. La communauté arménienne
    de France (450 000 personnes) est la plus importante après celle des
    Etats-Unis. Elle a appelé à manifester à Paris pour que M. Erdogan
    "engage son pays dans le processus de reconnaissance du génocide
    arménien".

    Parallèlement, Paris et Ankara ont fait avancer un autre dossier
    important, celui de l'achat éventuel d'avions Airbus par la compagnie
    nationale turque Turkish Airlines pour le renouvellement de sa
    flotte. Ces discussions "sont en cours de finalisation", a indiqué la
    présidence française à l'issue de l'entretien Chirac-Erdogan. Ce
    contrat avait été notamment discuté lundi soir par M. Erdogan avec le
    premier ministre, Jean-Pierre Raffarin. Le consortium aéronautique
    européen Airbus et l'américain Boeing devraient en principe se
    partager ce contrat de deux milliards de dollars (1,6 milliard
    euros).

    M. Erdogan a appelé les milieux d'affaires français, qu'il a
    rencontrés mardi au siège du Medef (patronat français), à l'épauler
    et à investir dans son pays. La France est le deuxième partenaire
    commercial de la Turquie et son quatrième fournisseur.

    M. Erdogan sera reçu mercredi par le président de l'Assemblée
    nationale, Jean-Louis Debré, et s'entretiendra avec le chef du Parti
    socialiste, François Hollande, ainsi qu'avec le président de l'UDF
    (centre droit), François Bayrou.

    From: Emil Lazarian | Ararat NewsPress
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