Edicom, Swiss
15 Mars 2004
Charles Aznavour fait son entrée à Grévin
PARIS (AP) - «Je m'voyais déjà en haut de l'affiche»: cette célèbre
ritournelle de Charles Aznavour a une fois de plus été plus vraie que
jamais lundi soir, où le chanteur, compositeur, acteur et scénariste
a intronisé son double de cire au Musée Grévin.
»Charles, je te dis merci pour tout ce que tu nous as apporté, mais
surtout pour tout ce que tu va nous apporter», a rappelé Eve
Ruggieri, membre de l'Académie Grévin, au nom de Bernard Pivot,
absent. Elle a rappelé la carrière aux débuts difficiles de Charles
Aznavour à qui Edith Piaf, rencontrée en 1946, conseilla de partir en
Amérique avant qu'il ne soit enfin reconnu en France.
Eve Ruggieri a aussi souligné l'action humanitaire continue de
Charles Aznavour pour son pays, notamment son rôle d'ambassadeur
permanent de l'Arménie en France. «Mon grand-père fut aussi le
cuisinier du gouverneur géorgien d'Arménie», a précisé Charles
Aznavour.
Mimie Mathy, dernière impétrante, a selon la coutume intronisé
Charles Aznavour en récitant sur scène une courte allocution qui
reprenait des vers écrits ou chantés par Charles Aznavour au cours de
sa carrière aux 750 chansons.
Charles Aznavour a alors découvert son double de cire revêtu d'un
complet gris, assis dans un siège de théâtre. «Il est beau, enfin
nous sommes beaux. Je me demande s'il sait chanter. Mais je le trouve
d'une tristesse, moi qui aime tellement rire», a-t-il plaisanté,
s'adressant au sculpteur, Eric de Saint Chaffrais.
»Il est peut-être triste, mais c'est l'émotion que nous avons voulu
reproduire», a expliqué le sculpteur sous une salve
d'applaudissements.
Son personnage figurera dans la scénographie du théâtre à
l'italienne, à deux pas de Gérard Depardieu, Alain Delon et Bernard
Kouchner.
Plus vert que jamais, Charles Aznavour a récemment a publié, en plus
de ses mémoires, «Le temps des avants» (Ed. Flammarion), et son
dernier album «Je voyage» (Capitol/Emi Music France) en décembre
dernier, sur lequel figure un duo -éponyme-, avec sa fille Katia.
Quoi de plus normal, «je suis né d'un père chanteur et d'une mère
actrice», aime-t-il rappeler, autant que ses origines arméniennes.
Côté télévision, Charles Aznavour a récemment tourné à Bucarest
(Hongrie) dans une adaptation pour France-2 de roman de Balzac «Le
Père Goriot» dont il tient le rôle titre. Le téléfilm est mis en
scène par Jean-Daniel Veraeghe et Aznavour y joue aux côtés de
Marushka Detmers et Tcheky Karyo.
Enfin, Charles Aznavour fera son grand retour en chansons au Palais
des Congrès à partir du 16 avril, là même où il fêtera ses 80 ans, le
22 mai, soit le soir de la dernière. Mais sans doute pas de la
dernière émotion. AP
rao/cre/JmC
http://www.edicom.ch/news/culture/040315211919.mo.shtml
15 Mars 2004
Charles Aznavour fait son entrée à Grévin
PARIS (AP) - «Je m'voyais déjà en haut de l'affiche»: cette célèbre
ritournelle de Charles Aznavour a une fois de plus été plus vraie que
jamais lundi soir, où le chanteur, compositeur, acteur et scénariste
a intronisé son double de cire au Musée Grévin.
»Charles, je te dis merci pour tout ce que tu nous as apporté, mais
surtout pour tout ce que tu va nous apporter», a rappelé Eve
Ruggieri, membre de l'Académie Grévin, au nom de Bernard Pivot,
absent. Elle a rappelé la carrière aux débuts difficiles de Charles
Aznavour à qui Edith Piaf, rencontrée en 1946, conseilla de partir en
Amérique avant qu'il ne soit enfin reconnu en France.
Eve Ruggieri a aussi souligné l'action humanitaire continue de
Charles Aznavour pour son pays, notamment son rôle d'ambassadeur
permanent de l'Arménie en France. «Mon grand-père fut aussi le
cuisinier du gouverneur géorgien d'Arménie», a précisé Charles
Aznavour.
Mimie Mathy, dernière impétrante, a selon la coutume intronisé
Charles Aznavour en récitant sur scène une courte allocution qui
reprenait des vers écrits ou chantés par Charles Aznavour au cours de
sa carrière aux 750 chansons.
Charles Aznavour a alors découvert son double de cire revêtu d'un
complet gris, assis dans un siège de théâtre. «Il est beau, enfin
nous sommes beaux. Je me demande s'il sait chanter. Mais je le trouve
d'une tristesse, moi qui aime tellement rire», a-t-il plaisanté,
s'adressant au sculpteur, Eric de Saint Chaffrais.
»Il est peut-être triste, mais c'est l'émotion que nous avons voulu
reproduire», a expliqué le sculpteur sous une salve
d'applaudissements.
Son personnage figurera dans la scénographie du théâtre à
l'italienne, à deux pas de Gérard Depardieu, Alain Delon et Bernard
Kouchner.
Plus vert que jamais, Charles Aznavour a récemment a publié, en plus
de ses mémoires, «Le temps des avants» (Ed. Flammarion), et son
dernier album «Je voyage» (Capitol/Emi Music France) en décembre
dernier, sur lequel figure un duo -éponyme-, avec sa fille Katia.
Quoi de plus normal, «je suis né d'un père chanteur et d'une mère
actrice», aime-t-il rappeler, autant que ses origines arméniennes.
Côté télévision, Charles Aznavour a récemment tourné à Bucarest
(Hongrie) dans une adaptation pour France-2 de roman de Balzac «Le
Père Goriot» dont il tient le rôle titre. Le téléfilm est mis en
scène par Jean-Daniel Veraeghe et Aznavour y joue aux côtés de
Marushka Detmers et Tcheky Karyo.
Enfin, Charles Aznavour fera son grand retour en chansons au Palais
des Congrès à partir du 16 avril, là même où il fêtera ses 80 ans, le
22 mai, soit le soir de la dernière. Mais sans doute pas de la
dernière émotion. AP
rao/cre/JmC
http://www.edicom.ch/news/culture/040315211919.mo.shtml