SwissInfo
15 Mars 2004
L'UE presse Erevan de fermer sa centrale nucléaire
EREVAN - L'UE a pressé l'Arménie de fermer la centrale nucléaire de
Metzamor, à 30 km d'Erevan. Bruxelles lui a promis en échange
l'octroi d'une aide de 156,5 millions de francs. Construite en 1977,
cette centrale produit 40 % de l'énergie arménienne.
«La sécurité est très importante pour nous. L'UE octroiera à
l'Arménie 100 millions d'euros pour créer des productions d'énergie
alternatives quand l'Arménie fixera la date de la fermeture de la
centrale», a déclaré le directeur de la mission de la Commission
européenne en Arménie Torben Holtze.
Selon le ministre arménien des finances, l'Arménie a besoin de 1,3
milliard de francs pour compenser les pertes en cas de fermeture de
la centrale.
La fermeture de Metzamor est «une question très douloureuse pour
nous. Nous n'allons pas fermer la centrale tant qu'il n'y aura pas de
sources alternatives» d'énergie, a-t-il souligné. La construction
d'un gazoduc entre l'Arménie et l'Iran, qui doit être lancée cette
année, devrait accélérer ce processus, selon lui.
15 Mars 2004
L'UE presse Erevan de fermer sa centrale nucléaire
EREVAN - L'UE a pressé l'Arménie de fermer la centrale nucléaire de
Metzamor, à 30 km d'Erevan. Bruxelles lui a promis en échange
l'octroi d'une aide de 156,5 millions de francs. Construite en 1977,
cette centrale produit 40 % de l'énergie arménienne.
«La sécurité est très importante pour nous. L'UE octroiera à
l'Arménie 100 millions d'euros pour créer des productions d'énergie
alternatives quand l'Arménie fixera la date de la fermeture de la
centrale», a déclaré le directeur de la mission de la Commission
européenne en Arménie Torben Holtze.
Selon le ministre arménien des finances, l'Arménie a besoin de 1,3
milliard de francs pour compenser les pertes en cas de fermeture de
la centrale.
La fermeture de Metzamor est «une question très douloureuse pour
nous. Nous n'allons pas fermer la centrale tant qu'il n'y aura pas de
sources alternatives» d'énergie, a-t-il souligné. La construction
d'un gazoduc entre l'Arménie et l'Iran, qui doit être lancée cette
année, devrait accélérer ce processus, selon lui.