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Elections Europeennes: Les Tetes De Listes S'Expriment Devant LaComm

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  • Elections Europeennes: Les Tetes De Listes S'Expriment Devant LaComm

    FEDERATION EURO-ARMENIENNE
    pour la Justice et la Démocratie
    Avenue de la Renaissance 10
    B–1000 BRUXELLES
    Tel./Fax : +32 (0) 2 732 70 27
    E-mail : [email protected]
    Web : http://www.feajd.org



    COMMUNIQUE DE PRESSE
    13 mai 2004
    Contact: Talline Tachdjian
    Tel.: +32 (0)2 732 70 27



    ELECTIONS EUROPEENNES: LES TETES DE LISTES S'EXPRIMENT DEVANT LA COMMUNAUTE
    ARMENIENNE


    Lyon, France - Dimanche 9 Mai 2004, lors d'un meeting organisé à l'occasion
    de la Journée de l'Europe à la Bourse du Travail de Lyon par le Comité de
    Défense de la Cause Arménienne (CDCA) et la F.R.A Tachnagtsoutioun, les
    têtes de listes de la circonscription du Sud-Est de la France pour les
    Européennes ont eu l'occasion de s'exprimer sur l'entrée de la Turquie en
    Europe: étaient présents Thierry Cornillet (UDF), Gérard Benhamias (Verts),
    Patrick Louis (UPF). Le débat était animé par Frédéric Bourgade, journaliste
    à France Inter, avec la participation de Franck Bianchieri du Think Tank
    Europe 2002 et Hilda Tchoboian, de la Fédération Euro-Arménienne.
    Absents en raison du lancement de la campagne électorale de leur parti,
    Françoise Grossetête (UMP) et Michel Rocard (PS) se sont exprimés par des
    interviews filmées.
    Franck Bianchieri a témoigné de la préoccupation et de l'opposition
    grandissantes à l'adhésion de la Turquie, constatée lors des débats qu'il a
    animés dans 100 villes européennes.

    Devant un auditoire attentif de plus de mille personnes, Thierry Cornillet
    et Patrick Louis ont exposé leur opposition formelle à l'adhésion turque,
    pour des raisons géographiques, culturelles et démographiques, promettant de
    poursuivre cette politique lorsqu'ils seraient élus au Parlement européen.
    De même, Françoise Grossetête, dont le parti a fait un revirement
    spectaculaire depuis peu sur la question, a préconisé un statut de
    partenariat privilégié pour la Turquie. A gauche, Gérard Benhamias, du parti
    des Verts, a rappelé qu'il fallait intégrer la Turquie rapidement, et faire
    confiance aux démocrates turcs pour l'amélioration de la situation des
    Droits de l'Homme, ainsi que la reconnaissance du génocide qui serait le
    résultat de la démocratisation du pays.
    Pour sa part, Michel Rocard, a souligné l'importance stratégique de l'
    adhésion turque, en raison des liens ethniques et culturels de la Turquie
    avec les pays turcophones d'Asie Centrale dont les réserves pétrolières ne
    sauraient laisser l'Europe indifférente ; selon lui, la reconnaissance du
    génocide des Arméniens viendrait naturellement lorsque la Turquie se
    sentirait « ridicule» pour son négationnisme.

    Hilda Tchoboian a rappelé que c'est à l'occasion de l'examen de la
    candidature de la Turquie que le Parlement européen a commencé depuis 2000 à
    considérer, sous l'impulsion de la Fédération Euro–Arménienne, les questions
    du génocide et du blocus. Rappelant les rapports Morillon et Lamassoure,
    elle a dénoncé les incohérences entre les déclarations des partis opposés
    à l'adhésion turque et leur refus de dire la vérité à la Turquie dans les
    rapports annuels du Parlement Européen.
    Pour les positions de la Gauche, Hilda Tchoboian a démenti l'exemplarité de
    l'adhésion de la Turquie pour le monde musulman, en raison des relations
    conflictuelles qui régissent le rapport de ce pays avec ses voisins arabes.
    Elle a également dénoncé l'argument de la laïcité, fondée en Turquie non sur
    la pluralité, et la séparation de la religion et de l'état, mais sur la
    protection par l'état turc de la religion musulmane devenue majoritaire
    après l'extermination des citoyens non musulmans.

    « Si elle n'impose pas ses valeurs à la Turquie comme condition préalable à
    son adhésion, l'Europe sera forcément amenée à intégrer les valeurs
    négationnistes de la Turquie, et donner libre cours aux négationnismes des
    autres génocides » a affirmé la Présidente de la Fédération Euro–Arménienne.
    Elle a souligné qu'au delà d'une reconnaissance formelle, l'Europe doit
    rendre possible les réparations du génocide, permettant notamment à la
    Turquie de donner à l'Arménie et au peuple arménien les garanties de sa
    sécurité.
    « La Turquie doit promettre de renoncer à sa politique agressive vis à vis
    de l'Arménie ; cette politique n'est pas le fait d'un régime, mais découle d
    'une doctrine d'état qui se poursuit aussi bien sous les régimes militaires
    ou civiles, que sous celui des Islamistes » a conclu Hilda Tchoboian.

    Avant un concert du groupe Bratch, en faisant la synthèse du débat, Georges
    Kepenekian a déclaré que les Arméniens resteraient vigilants, et ne
    donneraient pas de carte blanche aux partis dont les actions futures
    resteront au centre de l'attention des citoyens européens.

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