La Nouvelle République du Centre Ouest
25 mai 2004
RUBRIQUE: Édition INDRE; LA CHATRE - ÉDUCATION; Page 8
Les lycéens et le court-métrage ;
Dans le cadre de l'opération " Les lycées au cinéma ", les élèves
du lycée George-Sand ont accueilli Raymond Delvax, co-réalisateur,
avec Serge Avédikian, d'un court-métrage.
Dans le cadre de l'opération « Lycées au cinéma », les élèves des
classes de seconde et terminale des sections carrières sanitaires et
sociales, de seconde de comptabilité et secrétariat, de terminale de
bio-service et du bois, du lycée George-Sand, ont travaillé sur un
court métrage en noir et blanc pour en étudier la réalisation. Ils
l'avaient visionné au cinéma Lux en début de mois et accueillaient
mardi dernier l'auteur de « Ligne de vie », Raymond Delvax,
co-réalisateur avec Serge Avédikian.
C'est un court-métrage de douze minutes sorti en 2003 en France noir
et blanc/couleur produit par Les films de l'Arlequin.
Né en Arménie soviétique en 1955, Serge Avédikian est arrivé en
France lorsqu'il était adolescent. Passionné pour la littérature
et le théâtre, il fait le Conservatoire d'art dramatique de Paris
et connaît une belle carrière d'acteur. Il passe à la réalisation
en 1980. Il rencontre alors le nouvelliste et peintre belge Raymond
Delvax, avec qui il entreprend la réalisation de « Ligne de vie ».
Un dessin...
Ce court-métrage raconte la vie d'un homme âgé, qui trace sur un mur
un dessin lequel fait remontrer en lui des souvenirs douloureux de
l'époque où il était prisonnier d'un camp de concentration. Il se
souvient surtout d'un autre prisonnier qui ne cessait de dessiner en
cachette, seule preuve de vie et d'humanité dans ce camp de la mort.
Aidé par un soldat, ils furent découverts : le soldat fut pendu et
l'on coupa les mains de l'homme barbu. Ce dernier continua cependant
à dessiner. Il fut abattu froidement par les gardiens alors qu'il
traçait les traits d'une femme sur un mur, celui-là même que le vieil
homme regarde. La fresque, seule survivance du camp de concentration,
est devenue un mémorial.
Serge Avédikian a voulu parler du peuple arménien et le confronter
à son histoire. Les élèves ont parlé avec Raymond Delvax, peintre à
Bruxelles, de la réalisation de ce court-métrage. Il est l'auteur de
cette nouvelle et des peintures qui accompagnent le texte. Plus d'un
millier de dessins a été nécessaire, réalisés par ce peintre belge,
en noir et blanc, parfois rehaussé de gouache, pour ce court-métrage.
Une face du cinéma que les élèves ne connaissaient pas et que le
peintre belge a expliqué par son côté littéraire et pictural.
GRAPHIQUE: Image: Raymond Delvax a présenté aux élèves quelques-uns
des dessins qui ont servi au court-métrage.
25 mai 2004
RUBRIQUE: Édition INDRE; LA CHATRE - ÉDUCATION; Page 8
Les lycéens et le court-métrage ;
Dans le cadre de l'opération " Les lycées au cinéma ", les élèves
du lycée George-Sand ont accueilli Raymond Delvax, co-réalisateur,
avec Serge Avédikian, d'un court-métrage.
Dans le cadre de l'opération « Lycées au cinéma », les élèves des
classes de seconde et terminale des sections carrières sanitaires et
sociales, de seconde de comptabilité et secrétariat, de terminale de
bio-service et du bois, du lycée George-Sand, ont travaillé sur un
court métrage en noir et blanc pour en étudier la réalisation. Ils
l'avaient visionné au cinéma Lux en début de mois et accueillaient
mardi dernier l'auteur de « Ligne de vie », Raymond Delvax,
co-réalisateur avec Serge Avédikian.
C'est un court-métrage de douze minutes sorti en 2003 en France noir
et blanc/couleur produit par Les films de l'Arlequin.
Né en Arménie soviétique en 1955, Serge Avédikian est arrivé en
France lorsqu'il était adolescent. Passionné pour la littérature
et le théâtre, il fait le Conservatoire d'art dramatique de Paris
et connaît une belle carrière d'acteur. Il passe à la réalisation
en 1980. Il rencontre alors le nouvelliste et peintre belge Raymond
Delvax, avec qui il entreprend la réalisation de « Ligne de vie ».
Un dessin...
Ce court-métrage raconte la vie d'un homme âgé, qui trace sur un mur
un dessin lequel fait remontrer en lui des souvenirs douloureux de
l'époque où il était prisonnier d'un camp de concentration. Il se
souvient surtout d'un autre prisonnier qui ne cessait de dessiner en
cachette, seule preuve de vie et d'humanité dans ce camp de la mort.
Aidé par un soldat, ils furent découverts : le soldat fut pendu et
l'on coupa les mains de l'homme barbu. Ce dernier continua cependant
à dessiner. Il fut abattu froidement par les gardiens alors qu'il
traçait les traits d'une femme sur un mur, celui-là même que le vieil
homme regarde. La fresque, seule survivance du camp de concentration,
est devenue un mémorial.
Serge Avédikian a voulu parler du peuple arménien et le confronter
à son histoire. Les élèves ont parlé avec Raymond Delvax, peintre à
Bruxelles, de la réalisation de ce court-métrage. Il est l'auteur de
cette nouvelle et des peintures qui accompagnent le texte. Plus d'un
millier de dessins a été nécessaire, réalisés par ce peintre belge,
en noir et blanc, parfois rehaussé de gouache, pour ce court-métrage.
Une face du cinéma que les élèves ne connaissaient pas et que le
peintre belge a expliqué par son côté littéraire et pictural.
GRAPHIQUE: Image: Raymond Delvax a présenté aux élèves quelques-uns
des dessins qui ont servi au court-métrage.