Announcement

Collapse
No announcement yet.

Parlement Europeen: La Question Armenienne au Coeur Des Debats

Collapse
X
 
  • Filter
  • Time
  • Show
Clear All
new posts

  • Parlement Europeen: La Question Armenienne au Coeur Des Debats

    FEDERATION EURO-ARMENIENNE
    pour la Justice et la Démocratie
    Avenue de la Renaissance 10
    B - 1000 BRUXELLES
    Tel./Fax : +32 (0) 2 732 70 27
    E-mail : [email protected]
    Web : http://www.feajd.org


    COMMUNIQUE DE PRESSE
    18 novembre 2004
    Contact: Talline Tachdjian
    Tel.: +32 (0)2 732 70 27


    PARLEMENT EUROPEEN / TURQUIE : LA QUESTION ARMENIENNE AU CŒUR DES DEBATS

    --- Pour la 2ème fois en 2004, le Parlement européen présente un rapport sur
    la Turquie,
    --- Les questions arméniennes largement évoquées à la Commission des
    Affaires Etrangères
    --- Près de 500 amendements déposés
    --- Mainmise sur les positions du groupe socialiste par un petit groupe de «
    responsables »

    Strasbourg, France - La Commission des Affaires Etrangères du Parlement
    européen (AFET) a examiné pour la seconde fois ce lundi 15 novembre le
    deuxième rapport parlementaire de 2004 sur la demande d'adhésion de la
    Turquie, présenté par le jeune parlementaire néerlandais Camiel Eurlings
    (PPE).

    Peu avant l'ouverture des débats, les parlementaires ont pu prendre
    connaissance des 483 amendements déposés sur ce court rapport de sept pages,
    qui attestent que la demande d'adhésion de la Turquie reste un sujet très
    sensible. Parmi les critiques générales apportées au rapport Eurlings, la
    plus saillante provient du fait qu'il n'émet aucune opinion claire sur
    l'opportunité de l'ouverture des négociations d'adhésion avec ce pays.

    Sur les questions arméniennes, la version provisoire du rapport Eurlings,
    « considérant que les autorités turques n'ont toujours pas rouvert la
    frontière entre la Turquie et l'Arménie et qu'elles ont perdu une occasion
    de promouvoir de bonnes relations de voisinage avec l'Arménie », mentionne
    que le Parlement européen « invite les gouvernements turc et arménien à
    engager un processus de réconciliation [...] afin de surmonter les expériences
    tragiques du passé, et demande au gouvernement turc de rouvrir le plus
    rapidement possible les frontières avec l'Arménie ».

    Les amendements, de même que les débats ont très largement fait mention de
    ces questions arméniennes, c'est-à-dire du génocide, du blocus mais aussi de
    l'article 305 du code pénal turc qui sanctionne l'affirmation de ce génocide
    ou des avis dissidents sur la question chypriote.

    Des amendements demandant explicitement la reconnaissance du génocide et la
    levée du blocus ont été déposés par des parlementaires des groupes
    communiste, socialiste, chrétien-démocrate (PPE), libéral et souverainiste,
    c'est-à-dire par les principaux groupes parlementaires, à l'exception
    notable des Verts qui soutiennent inconditionnellement l'entrée de la
    Turquie en Europe.

    Les lignes de fractures sont cependant profondes dans la mesure où des
    amendements inspirés du négationnisme turc ont également été déposés par des
    parlementaires de certaines de ces formations, à l'exception des communistes
    et des souverainistes. En particulier, M. Rocard (France) et Mme De Keyser
    (Belgique), respectivement rapporteur fictif et coordinatrice AFET pour le
    groupe socialiste ont présenté leurs amendements propres - traduisant des
    positions marginales au sein du Parti Socialiste Européen - comme étant ceux
    de l'ensemble du groupe. Plusieurs parlementaires socialistes se sont
    inquiétés de ces méthodes. L'amendement 131 de M. Rocard mentionnant « la
    réouverture du Mausolée national arménien d'Anatolie du Nord aux
    pèlerinages, la suppression de l'interdiction d'usage des langues
    minoritaires dont le kurde et l'arménien, ainsi que le remarquable travail
    des historiens turcs sur le génocide et la renaissance des rapports d'Etat à
    état avec la République Arménienne » fait particulièrement scandale.

    « Nous avons signalé à Michel Rocard et à ses associés que leurs
    affirmations sont non seulement des mensonges grossiers, mais qu'elles
    participent activement à importer la négation du crime de génocide en Europe
    » a déclaré Hilda Tchoboian, Présidente de la Fédération Euro-Arménienne.

    La Fédération Euro-Arménienne travaille au Parlement européen et à la
    Commission européenne en faveur de l'application de la résolution du 18 juin
    1987. En dépit des pressions turques, ces efforts ont été couronnés de
    succès : depuis 2000, plusieurs rapports du PE, ont demandé explicitement à
    la Turquie de reconnaître le génocide et de lever le blocus. Dans son
    rapport d'octobre 2004, bien qu'en termes vagues et édulcorés, la Commission
    européenne elle-même a évoqué pour la première fois la question du génocide.

    « Aujourd'hui, l'Europe ne peut plus ignorer le génocide et le blocus dans
    ses relations avec la Turquie. » a conclu la présidente de la Fédération
    Euro-Arménienne.

    Le vote du rapport Eurlings à la Commission des Affaires étrangères aura
    lieu le 22 octobre prochain à Bruxelles.
Working...
X