L'Europe, les Turcs et les Arméniens
par NICOLAS TEKNETZIAN 92250 La Garenne-Colombes
Les Echos , France
12 octobre 2004
J'ai lu avec beaucoup d'intérêt l'analyse titrée « L'heure de vérité
pour la Turquie » dans « Les Echos » du 6 octobre sur l'adhésion
de la Turquie à l'Europe. Je tiens à insister sur l'existence du
préalable absolu à toute discussion avec la Turquie que constitue
la reconnaissance sans réserve du génocide des Arméniens par le
gouvernement turc en 1915.
Ce préalable de taille, plus d'un millions et demi de victimes,
qui semble ces derniers mois totalement oublié par nos dirigeants
les plus importants, doit être sans cesse rappelé, affiché, martelé
si nous souhaitons construire une Europe forte, juste et durable. Il
est de la première importance de se remémorer dans nos écrits, dans
nos discours, dans nos argumentations ce déni de génocide sur lequel
repose la société turque depuis quatre-vingt-dix ans et d'exiger la
reconnaissance du génocide avant tout autre débat.
par NICOLAS TEKNETZIAN 92250 La Garenne-Colombes
Les Echos , France
12 octobre 2004
J'ai lu avec beaucoup d'intérêt l'analyse titrée « L'heure de vérité
pour la Turquie » dans « Les Echos » du 6 octobre sur l'adhésion
de la Turquie à l'Europe. Je tiens à insister sur l'existence du
préalable absolu à toute discussion avec la Turquie que constitue
la reconnaissance sans réserve du génocide des Arméniens par le
gouvernement turc en 1915.
Ce préalable de taille, plus d'un millions et demi de victimes,
qui semble ces derniers mois totalement oublié par nos dirigeants
les plus importants, doit être sans cesse rappelé, affiché, martelé
si nous souhaitons construire une Europe forte, juste et durable. Il
est de la première importance de se remémorer dans nos écrits, dans
nos discours, dans nos argumentations ce déni de génocide sur lequel
repose la société turque depuis quatre-vingt-dix ans et d'exiger la
reconnaissance du génocide avant tout autre débat.