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Barnier annonce un nouveau debat a l'Assemblee apres sommet du 17dec

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  • Barnier annonce un nouveau debat a l'Assemblee apres sommet du 17dec

    Agence France Presse
    14 octobre 2004 jeudi

    Barnier annonce un nouveau débat à l'Assemblée après sommet du 17 décembre

    PARIS 14 oct 2004

    Le ministre des Affaires étrangères, Michel Barnier, a annoncé jeudi
    à l'Assemblée qu'un nouveau débat parlementaire sur la candidature de
    la Turquie à l'Union européenne serait organisé après le Sommet
    européen du 17 décembre qui doit se prononcer sur l'ouverture de
    négociations avec Ankara.

    Répondant à un "souhait" formulé par l'ancien Premier ministre
    Edouard Balladur, lors du débat organisé jeudi à l'Assemblée, M.
    Barnier a déclaré qu'"il y aura après le Conseil européen du 17
    décembre un débat durant lequel le gouvernement rendra compte de ce
    qui s'est précisément passé".

    M. Barnier n'a cependant pas évoqué l'hypothèse d'un vote, demandé
    par M. Balladur.

    Le ministre a ajouté qu'il devait "y avoir à chaque étape de cette
    négociation, si elle est ouverte, une information régulière du
    Parlement". En revanche, il ne s'est pas "engagé sur le contenu de la
    question référendaire" qui devrait être posée aux Français à l'issue
    de la négociation, précisant qu'elle "dépendra de son résultat".

    Défendant l'ouverture des négociations avec la Turquie, M. Barnier a
    déclaré qu'on "ancrera ce pays dans le camp européen (...) en lui
    donnant la possibilité de prouver qu'il sera un jour capable de
    partager avec nous ce projet de démocratie et de civilisation qu'est
    le projet européen".

    Le ministre a toutefois souligné que "la question de la présence des
    forces turques dans le nord de Chypre devra être réglée" au cours de
    ces négociations. Concernant le génocide arménien, il a estimé que
    "la Turquie devra faire son travail de mémoire à l'égard de sa propre
    histoire".

    Enfin, réagissant à des propos de l'ambassadeur de Turquie à Paris
    parus dans la presse, M. Barnier a dit que ce dernier avait "tort de
    considérer qu'il y aurait chez nous une sorte de délire", ajoutant
    qu'il y avait "simplement le désir de parler, de comprendre, de
    débattre" et, "pour notre peuple, de décider lui-même de l'avenir et
    des limites de l'Union européenne".
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