Fabius énumère les raisons de son opposition à l'adhésion de la Turquie
Agence France Presse
14 octobre 2004 jeudi
PARIS 14 oct 2004
L'ancien Premier ministre socialiste Laurent Fabius a énuméré jeudi
devant la presse les raisons de son opposition à une adhésion de
la Turquie à l'Union européenne, estimant que le débat en cours à
l'Assemblée sur ce sujet allait "décevoir tout le monde".
Laurent Fabius, qui ne faisait pas partie des orateurs du PS pour
ce débat sur la candidature de la Turquie, s'est exprimé dans les
couloirs de l'Assemblée au moment où dans l'hémicycle le président
du groupe socialiste Jean-Marc Ayrault prenait la parole, juste après
le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin.
Estimant qu'un "débat sans vote" n'avait "pas grand sens", il a
critiqué la déclaration de M. Raffarin, en faisant valoir qu'il
attendait du chef du gouvernement qu'il "clarifie la position de la
France". "En fait, ce qu'il nous a dit c'est: l'histoire tranchera",
a-t-il poursuivi avant d'énumérer les raisons de son hostilité à une
adhésion de la Turquie à l'Union européenne.
Pour lui, la "meilleure formule, c'est le partenariat. D'abord parce
que la Turquie n'est pas un pays qui remplit tous les critères
démocratiques; la Turquie n'a pas reconnu le génocide arménien;
la Turquie traite mal un certain nombre de minorités et la Turquie,
pour une part, n'est pas géographiquement en Europe".
Laurent Fabius a également relevé que "la Turquie, par son poids
de population, représenterait 20% de droits de vote de plus que
la France". Il a souligné aussi que "les dispositions financières
(européennes) étaient telles que si la Turquie adhérait à l'Europe,
la France ne pourrait plus bénéficier pour ses régions de crédits".
From: Emil Lazarian | Ararat NewsPress
Agence France Presse
14 octobre 2004 jeudi
PARIS 14 oct 2004
L'ancien Premier ministre socialiste Laurent Fabius a énuméré jeudi
devant la presse les raisons de son opposition à une adhésion de
la Turquie à l'Union européenne, estimant que le débat en cours à
l'Assemblée sur ce sujet allait "décevoir tout le monde".
Laurent Fabius, qui ne faisait pas partie des orateurs du PS pour
ce débat sur la candidature de la Turquie, s'est exprimé dans les
couloirs de l'Assemblée au moment où dans l'hémicycle le président
du groupe socialiste Jean-Marc Ayrault prenait la parole, juste après
le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin.
Estimant qu'un "débat sans vote" n'avait "pas grand sens", il a
critiqué la déclaration de M. Raffarin, en faisant valoir qu'il
attendait du chef du gouvernement qu'il "clarifie la position de la
France". "En fait, ce qu'il nous a dit c'est: l'histoire tranchera",
a-t-il poursuivi avant d'énumérer les raisons de son hostilité à une
adhésion de la Turquie à l'Union européenne.
Pour lui, la "meilleure formule, c'est le partenariat. D'abord parce
que la Turquie n'est pas un pays qui remplit tous les critères
démocratiques; la Turquie n'a pas reconnu le génocide arménien;
la Turquie traite mal un certain nombre de minorités et la Turquie,
pour une part, n'est pas géographiquement en Europe".
Laurent Fabius a également relevé que "la Turquie, par son poids
de population, représenterait 20% de droits de vote de plus que
la France". Il a souligné aussi que "les dispositions financières
(européennes) étaient telles que si la Turquie adhérait à l'Europe,
la France ne pourrait plus bénéficier pour ses régions de crédits".
From: Emil Lazarian | Ararat NewsPress