Agence France Presse
14 octobre 2004 jeudi
Turquie/UE: pas une question religieuse (Conférence des églises européennes)
PARIS 14 oct 2004
La Conférence des Eglises européennes estime que l'adhésion de la
Turquie à l'Union européenne n'est pas une question de différences
religieuses, mais soulève la "question très préoccupante de la
situation des minorités chrétiennes", selon une déclaration reçue
jeudi.
"Pour les Eglises, l'adhésion de la Turquie à l'UE n'est pas une
question de différences religieuses", estime cette organisation qui
rassemble 126 églises d'Europe appartenant aux confessions
anglicanes, orthodoxes, protestantes et vieille catholique.
"A terme, l'entrée de la Turquie dans l'Union pourrait même avoir des
répercussions positives sur la bonne évolution des relations entre
les diverses religions et cultures en Europe et pourrait constituer
la pierre d'angle d'un pont entre les mondes chrétien et musulman",
selon le texte.
"Pour nous, l'accession de la Turquie correspond à une certaine
vision de l'Europe", a indiqué à l'AFP le président de la Conférence
des Eglises européennes, le pasteur Jean-Arnold de Clermont,
également président de la Fédération protestante de France (FPF).
"Les églises orthodoxe, protestante, catholique, arménienne ne sont
pas respectées, elles n'ont même pas d'existence légale en Turquie",
ajoute le pasteur de Clermont. "Toutes ces églises demandent
l'accession de la Turquie dans l'UE car si l'Europe ne baisse pas
pavillon ce sera avec les critères de Copenhague donc le respect des
minorités religieuses".
"On ne peut faire fi de la question du génocide arménien",
poursuit-il, "la Turquie a un passé de relations difficiles avec
l'Europe, il faut qu'elle accepte que l'on relise notre histoire
ensemble".
14 octobre 2004 jeudi
Turquie/UE: pas une question religieuse (Conférence des églises européennes)
PARIS 14 oct 2004
La Conférence des Eglises européennes estime que l'adhésion de la
Turquie à l'Union européenne n'est pas une question de différences
religieuses, mais soulève la "question très préoccupante de la
situation des minorités chrétiennes", selon une déclaration reçue
jeudi.
"Pour les Eglises, l'adhésion de la Turquie à l'UE n'est pas une
question de différences religieuses", estime cette organisation qui
rassemble 126 églises d'Europe appartenant aux confessions
anglicanes, orthodoxes, protestantes et vieille catholique.
"A terme, l'entrée de la Turquie dans l'Union pourrait même avoir des
répercussions positives sur la bonne évolution des relations entre
les diverses religions et cultures en Europe et pourrait constituer
la pierre d'angle d'un pont entre les mondes chrétien et musulman",
selon le texte.
"Pour nous, l'accession de la Turquie correspond à une certaine
vision de l'Europe", a indiqué à l'AFP le président de la Conférence
des Eglises européennes, le pasteur Jean-Arnold de Clermont,
également président de la Fédération protestante de France (FPF).
"Les églises orthodoxe, protestante, catholique, arménienne ne sont
pas respectées, elles n'ont même pas d'existence légale en Turquie",
ajoute le pasteur de Clermont. "Toutes ces églises demandent
l'accession de la Turquie dans l'UE car si l'Europe ne baisse pas
pavillon ce sera avec les critères de Copenhague donc le respect des
minorités religieuses".
"On ne peut faire fi de la question du génocide arménien",
poursuit-il, "la Turquie a un passé de relations difficiles avec
l'Europe, il faut qu'elle accepte que l'on relise notre histoire
ensemble".