Le Figaro, France
24 septembre 2004
En France, la droite est contre, le PS a quelques réserves;
UNION EUROPÉENNE
- ILS SONT CONTRE L'OUVERTURE DE NÉGOCIATIONS :
L'UMP, en contradiction avec le président de la République, s'est
prononcée contre l'adhésion de la Turquie à l'UE. Le 7 avril,
l'ancien président du parti, Alain Juppé a souhaité, au nom de sa
formation, « qu'on n'engage pas de discussion avec la Turquie à la
fin de l'année ».
L'UDF est opposée à l'adhésion de la Turquie. La semaine dernière,
son président François Bayrou a demandé « que cette décision capitale
pour notre avenir soit précédée d'un débat et d'un vote au Parlement
».
Les souverainistes utiliseront leur hostilité à la candidature turque
pour leur campagne contre la Constitution européenne. Philippe de
Villiers, président du MPF, a dénoncé « la théophobie qui éconduit
Dieu pour faire entrer Allah ».
A l'extrême droite, le président du FN, Jean-Marie Le Pen, estime que
la Turquie « n'est pas un pays européen » pour des raisons «
historiques, géographiques, politiques, morales et religieuses ».
Pour lui, la Turquie est « un pays d'Asie (...) en voie de
réislamisation » .
- ILS Y SONT PLUTÔT FAVORABLES :
Le Parti socialiste s'est déclaré « favorable » à l'ouverture des
négociations avec la Turquie, à condition que celle-ci respecte « les
critères dits de Copenhague, droits de l'homme, statut des personnes
dont les femmes, des minorités, des langues ». Le PS insiste
notamment sur la reconnaissance du génocide arménien. Plus réservé,
le numéro deux du parti, Laurent Fabius, a estimé au printemps qu'il
ne fallait « certainement pas se presser » de faire entrer la Turquie
dans l'UE. Le 9 septembre, il a expliqué que la Turquie avait
vocation à appartenir à « l'Europe associée, qui accueillera les pays
du pourtour oriental et méditerranéen ».
Pour les Verts, l'entrée de la Turquie dans l'UE « est des plus
souhaitables » pour « réduire la fracture entre un monde occidental à
majorité chrétienne et un monde oriental à majorité musulmane ».
A l'extrême gauche, la porte-parole de LO Arlette Laguiller est
favorable à l'adhésion turque : « Les travailleurs turcs sont là
depuis longtemps en Europe. »
From: Emil Lazarian | Ararat NewsPress
24 septembre 2004
En France, la droite est contre, le PS a quelques réserves;
UNION EUROPÉENNE
- ILS SONT CONTRE L'OUVERTURE DE NÉGOCIATIONS :
L'UMP, en contradiction avec le président de la République, s'est
prononcée contre l'adhésion de la Turquie à l'UE. Le 7 avril,
l'ancien président du parti, Alain Juppé a souhaité, au nom de sa
formation, « qu'on n'engage pas de discussion avec la Turquie à la
fin de l'année ».
L'UDF est opposée à l'adhésion de la Turquie. La semaine dernière,
son président François Bayrou a demandé « que cette décision capitale
pour notre avenir soit précédée d'un débat et d'un vote au Parlement
».
Les souverainistes utiliseront leur hostilité à la candidature turque
pour leur campagne contre la Constitution européenne. Philippe de
Villiers, président du MPF, a dénoncé « la théophobie qui éconduit
Dieu pour faire entrer Allah ».
A l'extrême droite, le président du FN, Jean-Marie Le Pen, estime que
la Turquie « n'est pas un pays européen » pour des raisons «
historiques, géographiques, politiques, morales et religieuses ».
Pour lui, la Turquie est « un pays d'Asie (...) en voie de
réislamisation » .
- ILS Y SONT PLUTÔT FAVORABLES :
Le Parti socialiste s'est déclaré « favorable » à l'ouverture des
négociations avec la Turquie, à condition que celle-ci respecte « les
critères dits de Copenhague, droits de l'homme, statut des personnes
dont les femmes, des minorités, des langues ». Le PS insiste
notamment sur la reconnaissance du génocide arménien. Plus réservé,
le numéro deux du parti, Laurent Fabius, a estimé au printemps qu'il
ne fallait « certainement pas se presser » de faire entrer la Turquie
dans l'UE. Le 9 septembre, il a expliqué que la Turquie avait
vocation à appartenir à « l'Europe associée, qui accueillera les pays
du pourtour oriental et méditerranéen ».
Pour les Verts, l'entrée de la Turquie dans l'UE « est des plus
souhaitables » pour « réduire la fracture entre un monde occidental à
majorité chrétienne et un monde oriental à majorité musulmane ».
A l'extrême gauche, la porte-parole de LO Arlette Laguiller est
favorable à l'adhésion turque : « Les travailleurs turcs sont là
depuis longtemps en Europe. »
From: Emil Lazarian | Ararat NewsPress