Agence France Presse
7 avril 2005 jeudi 3:45 PM GMT
La Turquie rejette les pressions européennes sur la question arménienne
ISTANBUL 7 avr 2005
La Turquie rejette les pressions de l'Union européenne (UE) visant à
lui faire reconnaître le caractère génocidaire des massacres
d'Arméniens pendant la Première Guerre mondiale, a affirmé jeudi le
président turc Ahmet Necdet Sezer.
"Nous constatons des efforts pour nous imposer comme des conditions
de nombreuses questions qui ne sont pas directement liées à notre
processus d'adhésion" à l'UE, a déclaré M. Sezer au cours d'une
conférence de presse dans une académie militaire d'Istanbul.
Evoquant le massacre de centaines de milliers d'Arméniens pendant la
période ottomane, le président a estimé qu'il était "erroné et
injuste de la part de nos amis européens de faire pression sur la
Turquie sur ces questions".
Ankara rejette catégoriquement l'emploi du terme de "génocide" pour
qualifier les massacres d'Arméniens commis entre 1915 et 1917 sous
l'empire ottoman, mais est confronté à un nombre croissant d'appels
émanant de personnalités européennes en faveur d'une telle
reconnaissance.
Certains hommes politiques de l'UE ont affirmé que le sujet serait
une des questions que la Turquie devrait régler avant le début de
négociations d'adhésion, programmé pour le 3 octobre.
"Ces demandes ont irrité et blessé la sensibilité de la nation
turque", a estimé M. Sezer. "Ce qui doit être fait, c'est mener des
recherches, enquêter et discuter sur ce sujet en se fondant sur des
documents et sans a priori. Cette discussion devrait avoir une base
scientifique et non politique".
Les massacres et les déportations d'Arméniens ont fait entre 1,2 et
1,3 million de morts, selon les Arméniens (entre 250.000 et 300.000,
selon les Turcs).
La Turquie reconnaît que des massacres ont été perpétrés et que de
nombreux Arméniens sont morts lors de leur déportation. Mais elle
fait valoir qu'il s'agissait d'une répression contre une population
coupable de collaboration avec l'ennemi russe dans un contexte de
guerre et que des dizaines de milliers de Turcs ont été tués au même
moment par les Arméniens.
7 avril 2005 jeudi 3:45 PM GMT
La Turquie rejette les pressions européennes sur la question arménienne
ISTANBUL 7 avr 2005
La Turquie rejette les pressions de l'Union européenne (UE) visant à
lui faire reconnaître le caractère génocidaire des massacres
d'Arméniens pendant la Première Guerre mondiale, a affirmé jeudi le
président turc Ahmet Necdet Sezer.
"Nous constatons des efforts pour nous imposer comme des conditions
de nombreuses questions qui ne sont pas directement liées à notre
processus d'adhésion" à l'UE, a déclaré M. Sezer au cours d'une
conférence de presse dans une académie militaire d'Istanbul.
Evoquant le massacre de centaines de milliers d'Arméniens pendant la
période ottomane, le président a estimé qu'il était "erroné et
injuste de la part de nos amis européens de faire pression sur la
Turquie sur ces questions".
Ankara rejette catégoriquement l'emploi du terme de "génocide" pour
qualifier les massacres d'Arméniens commis entre 1915 et 1917 sous
l'empire ottoman, mais est confronté à un nombre croissant d'appels
émanant de personnalités européennes en faveur d'une telle
reconnaissance.
Certains hommes politiques de l'UE ont affirmé que le sujet serait
une des questions que la Turquie devrait régler avant le début de
négociations d'adhésion, programmé pour le 3 octobre.
"Ces demandes ont irrité et blessé la sensibilité de la nation
turque", a estimé M. Sezer. "Ce qui doit être fait, c'est mener des
recherches, enquêter et discuter sur ce sujet en se fondant sur des
documents et sans a priori. Cette discussion devrait avoir une base
scientifique et non politique".
Les massacres et les déportations d'Arméniens ont fait entre 1,2 et
1,3 million de morts, selon les Arméniens (entre 250.000 et 300.000,
selon les Turcs).
La Turquie reconnaît que des massacres ont été perpétrés et que de
nombreux Arméniens sont morts lors de leur déportation. Mais elle
fait valoir qu'il s'agissait d'une répression contre une population
coupable de collaboration avec l'ennemi russe dans un contexte de
guerre et que des dizaines de milliers de Turcs ont été tués au même
moment par les Arméniens.