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  • Erevan va =?UNKNOWN?Q?comm=E9morer?= les 90 ans du=?UNKNOWN?Q?=5Bg=E

    Agence France Presse
    19 avril 2005 mardi 8:19 AM GMT


    Yerevan will commemorate the 90th anniversary of the Genocide

    Erevan va commémorer les 90 ans du génocide (DOSSIER - PRESENTATION)

    EREVAN 19 avr 2005


    L'Arménie commémore ce week-end les 90 ans des massacres perpétrés
    par les Turcs ottomans, avec des cérémonies d'une ampleur inédite,
    alors que Erevan tente toujours d'imposer à Ankara la reconnaissance
    d'un génocide qui empêche aux deux pays de tourner la page la plus
    sombre de leur histoire commune.

    Le point culminant des cérémonies de commémoration doit avoir lieu le
    dimanche 24 avril, lorsqu'un million et demi d'Arméniens défileront
    devant le monument érigé à la mémoire des victimes tués entre 1915 et
    1917.

    Le 24 avril 1915, en pleine Première guerre mondiale, les autorités
    turques ottomanes avaient arrêté 200 leaders de la communauté
    arménienne donnant le signal de ce que l'Arménie considère comme le
    début d'un génocide planifié pour éliminer la minorité arménienne de
    l'Empire ottoman.

    Le nombre de participants à la grande marche de dimanche doit
    symboliser le nombre d'Arméniens tués - 1,5 million selon Erevan - au
    cours des massacres de masse organisés par le pouvoir ottoman.

    "Cette commémoration a une importance particulière en raison des
    refus répétés de la Turquie de reconnaître ce qui s'est passé comme
    un génocide", insiste un des organisateurs des cérémonies,
    l'historien Aram Simonian.

    "Nous voulons que le monde entier sache la vérité (...) La pression
    de la communauté internationale est nécessaire pour que la Turquie
    reconnaisse le mal qui a été commis", ajoute M. Simonian.

    L'importante diaspora arménienne et une délégation de quinze pays
    sont attendues à Erevan. La veille du 24 avril - Jour du souvenir -
    un cortège de plusieurs milliers de jeunes portant des flambeaux doit
    quitter le centre de la capitale et se diriger vers le monument aux
    victimes sur la colline Tsitsernakaberda.

    Des drapeaux tricolores arméniens ornés de crêpe noir seront déployés
    dans la ville ainsi qu'une grande affiche de sept mètres de haut avec
    les photos de 90 survivants du génocide encore en vie.

    Des services religieux doivent également être organisés dimanche dans
    toutes les églises d'Arménie et dans la cathédrale Saint-Grégoire à
    Erevan, où seront présents des représentants de la plupart des
    communautés chrétiennes d'Orient et d'Occident.

    La Turquie rejette catégoriquement la thèse d'un génocide, estimant
    qu'il s'agissait d'une répression dans un contexte de guerre civile
    où les Arméniens se sont alliés aux troupes russes qui avaient envahi
    la Turquie. Elle objecte souvent que des milliers de Turcs ont
    également été tués par des Arméniens entre 1915 et 1917 et limite son
    acceptation du nombre de victimes arméniennes à entre 300.000 et
    500.000 morts.

    A quelques mois du début des négociations d'adhésion de la Turquie à
    l'Union européenne, prévu en octobre prochain, l'Arménie considère
    que la conjoncture n'a jamais été aussi favorable à une
    reconnaissance par Ankara du génocide.

    "Les Européens sont attachés aux droits de l'Homme et aux principes
    démocratiques. Je n'ai aucun doute que la question du génocide sera
    au menu des pourparlers", a estimé le ministre arménien des Affaires
    étrangères Vardan Oskanian, qui fait pression pour que l'UE en fasse
    "une condition d'adhésion".

    Pour Erevan, la reconnaissance du génocide est d'ailleurs une
    question de sécurité nationale.

    "Tant que la Turquie n'aura pas reconnu le génocide, nous ne pourrons
    pas faire confiance à ce voisin et Etat militaire de poids, qui
    soutient sans équivoque l'Azerbaïdjan dans le conflit du Nagorny
    Karabakh", affirme M. Oskanian.

    Si la Turquie a reconnu l'indépendance de l'Arménie en 1991, leurs
    relations diplomatiques sont toujours rompues.

    La semaine dernière, Ankara a affirmé avoir proposé à l'Arménie la
    création d'une commission conjointe afin d'enquêter sur les
    événements de 1915, une information démentie par Erevan.

    La frontière commune est fermée depuis 1993 en raison du conflit
    autour du Nagorny Karabakh, une province azerbaïdjanaise peuplée
    majoritairement d'Arméniens.

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