L'Humanité, France
25 avril 2005
Commémoration Mémoire du génocide arménien
Plusieurs milliers de personnes ont assisté dimanche à Marseille à la
pose de la première pierre d'un mémorial public du génocide arménien,
à l'occasion du 90e anniversaire des massacres perpétrés en 1915 par
le régime des Jeunes-Turcs. « Il a fallu attendre 2001 pour que la
France reconnaisse le génocide arménien, combien de temps faudra-t-il
à la Turquie ? », a déclaré lors de la cérémonie le président
socialiste du conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur, Michel
Vauzelles, avant de lancer : « Non à l'entrée de la Turquie dans
l'Europe tant qu'elle n'aura pas reconnu le génocide arménien. » «
Nous ne cesserons pas de demander que la Turquie d'aujourd'hui
reconnaisse le génocide de 1915 », a assuré après lui le maire UMP de
Marseille, Jean-Claude Gaudin. Michel et Jean-Noël Guérini, président
du conseil général des Bouches-du-Rhône, ont tous deux souhaité qu'un
lycée de la région soit baptisé du nom d'un « grand résistant
arménien ». « Les Arméniens attendent depuis longtemps ce mémorial
public. Aujourd'hui, on vient de donner une sépulture aux morts », a
estimé Gilbert Kerkerian, d'origine arménienne et conseiller
municipal de la ville de Marseille, considérée comme la deuxième
communauté arménienne de France avec quelque 80 000 personnes. Un
parchemin avec des écrits d'enfants issus de la communauté arménienne
a été inclus dans la première pierre du mémorial, qui doit être
inauguré dans un an.
25 avril 2005
Commémoration Mémoire du génocide arménien
Plusieurs milliers de personnes ont assisté dimanche à Marseille à la
pose de la première pierre d'un mémorial public du génocide arménien,
à l'occasion du 90e anniversaire des massacres perpétrés en 1915 par
le régime des Jeunes-Turcs. « Il a fallu attendre 2001 pour que la
France reconnaisse le génocide arménien, combien de temps faudra-t-il
à la Turquie ? », a déclaré lors de la cérémonie le président
socialiste du conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur, Michel
Vauzelles, avant de lancer : « Non à l'entrée de la Turquie dans
l'Europe tant qu'elle n'aura pas reconnu le génocide arménien. » «
Nous ne cesserons pas de demander que la Turquie d'aujourd'hui
reconnaisse le génocide de 1915 », a assuré après lui le maire UMP de
Marseille, Jean-Claude Gaudin. Michel et Jean-Noël Guérini, président
du conseil général des Bouches-du-Rhône, ont tous deux souhaité qu'un
lycée de la région soit baptisé du nom d'un « grand résistant
arménien ». « Les Arméniens attendent depuis longtemps ce mémorial
public. Aujourd'hui, on vient de donner une sépulture aux morts », a
estimé Gilbert Kerkerian, d'origine arménienne et conseiller
municipal de la ville de Marseille, considérée comme la deuxième
communauté arménienne de France avec quelque 80 000 personnes. Un
parchemin avec des écrits d'enfants issus de la communauté arménienne
a été inclus dans la première pierre du mémorial, qui doit être
inauguré dans un an.