Agence France Presse
26 avril 2005 mardi 12:10 PM GMT
Génocide arménien: Gul balaie l'appel de Barnier au devoir de
"mémoire" turc
LUXEMBOURG 26 avr
Le ministre des Affaires étrangères turc Abdullah Gul a balayé d'un
revers de main mardi à Luxembourg l'appel lancé la veille par son
homologue français Michel Barnier pour que la Turquie effectue un
"travail de mémoire" sur le génocide arménien.
"C'est de la politique interne, de la petite politique", a
laconiquement répondu M. Gul à des journalistes qui l'interrogeaient
à l'issue de la dernière réunion du conseil d'association UE-Turquie
avant l'ouverture prévue le 3 octobre des négociations d'adhésion
d'Ankara à l'Union européenne.
En marge lundi de la réunion mensuelle des chefs de la diplomatie des
25, M. Barnier, appuyé par son collègue néerlandais Ben Bot, avait
demandé à la présidence luxembourgeoise d'aborder la question du
génocide arménien lors de ses entretiens avec le ministre turc.
Il avait rappelé que les voix étaient nombreuses en France, où réside
une importante communauté arménienne, à souhaiter "que la Turquie
continue ou entreprenne le travail de mémoire qui est attendue d'elle
à (ce) propos".
"Le projet européen est un projet fondé sur l'exigence de
réconciliation. On se réconcilie avec les autres, c'est ce que nous
avons fait au tout début entre Français et Allemands", avait souligné
M. Barnier.
"On se réconcilie aussi avec soi-même et c'est probablement ce
défi-là que doit relever la Turquie à propos du génocide arménien",
avait-il estimé, en rappelant que la France entendait se montrer
vigilante sur la question dans les futures négociations d'adhésion à
l'UE qu'Ankara doit entamer le 3 octobre.
26 avril 2005 mardi 12:10 PM GMT
Génocide arménien: Gul balaie l'appel de Barnier au devoir de
"mémoire" turc
LUXEMBOURG 26 avr
Le ministre des Affaires étrangères turc Abdullah Gul a balayé d'un
revers de main mardi à Luxembourg l'appel lancé la veille par son
homologue français Michel Barnier pour que la Turquie effectue un
"travail de mémoire" sur le génocide arménien.
"C'est de la politique interne, de la petite politique", a
laconiquement répondu M. Gul à des journalistes qui l'interrogeaient
à l'issue de la dernière réunion du conseil d'association UE-Turquie
avant l'ouverture prévue le 3 octobre des négociations d'adhésion
d'Ankara à l'Union européenne.
En marge lundi de la réunion mensuelle des chefs de la diplomatie des
25, M. Barnier, appuyé par son collègue néerlandais Ben Bot, avait
demandé à la présidence luxembourgeoise d'aborder la question du
génocide arménien lors de ses entretiens avec le ministre turc.
Il avait rappelé que les voix étaient nombreuses en France, où réside
une importante communauté arménienne, à souhaiter "que la Turquie
continue ou entreprenne le travail de mémoire qui est attendue d'elle
à (ce) propos".
"Le projet européen est un projet fondé sur l'exigence de
réconciliation. On se réconcilie avec les autres, c'est ce que nous
avons fait au tout début entre Français et Allemands", avait souligné
M. Barnier.
"On se réconcilie aussi avec soi-même et c'est probablement ce
défi-là que doit relever la Turquie à propos du génocide arménien",
avait-il estimé, en rappelant que la France entendait se montrer
vigilante sur la question dans les futures négociations d'adhésion à
l'UE qu'Ankara doit entamer le 3 octobre.