Le Télégramme
27 avril 2005
Génocide arménien : cérémonie du souvenir
Une cérémonie en mémoire du million et demi de victimes du
génocide arménien se tenait dimanche matin, au cimetière, en
présence de Roger Hékinian, né à Marseille de parents rescapés
du génocide et renanais depuis 30 ans.
Son épouse, Virginia, entourée de ses enfants, d'amis et d'élus
renanais dont le maire, Bernard Foricher, a appelé à la
reconnaissance de cette tragédie et à la recherche de la vérité
sur cette douloureuse page de l'Histoire.
Après une présentation, par Pierre Paillier, du contexte historique
du 24 avril 1915, date de début du génocide, au cours duquel les
deux tiers des Arméniens de l'empire ottoman ont été exterminés,
le maire a pris la parole pour expliquer l'origine étymologique du
mot et lire un texte du chanteur Charles Aznavour, également
d'origine arménienne.
Une page d'histoire niée
Virginia Hékinian est alors intervenue et a rappelé, dans son
discours, la « nécessité d'une reconnaissance de ce massacre,
organisé par un pays contre une ethnie ». Reconnue par les
historiens et officiellement par 13 pays, dont la France depuis le 30
janvier 2001, cette page d'histoire est encore niée par la Turquie
et ses dirigeants.
A la suite de cette commémoration, une minute de silence a été
dédiée aux « victimes contraintes de rester dans l'ombre de
l'Histoire pendant 90 ans ».
GRAPHIQUE: Photo, Legende: Roger Hékinian, né à Marseille de
parents rescapés du génocide arménien, est renanais depuis 30 ans.
27 avril 2005
Génocide arménien : cérémonie du souvenir
Une cérémonie en mémoire du million et demi de victimes du
génocide arménien se tenait dimanche matin, au cimetière, en
présence de Roger Hékinian, né à Marseille de parents rescapés
du génocide et renanais depuis 30 ans.
Son épouse, Virginia, entourée de ses enfants, d'amis et d'élus
renanais dont le maire, Bernard Foricher, a appelé à la
reconnaissance de cette tragédie et à la recherche de la vérité
sur cette douloureuse page de l'Histoire.
Après une présentation, par Pierre Paillier, du contexte historique
du 24 avril 1915, date de début du génocide, au cours duquel les
deux tiers des Arméniens de l'empire ottoman ont été exterminés,
le maire a pris la parole pour expliquer l'origine étymologique du
mot et lire un texte du chanteur Charles Aznavour, également
d'origine arménienne.
Une page d'histoire niée
Virginia Hékinian est alors intervenue et a rappelé, dans son
discours, la « nécessité d'une reconnaissance de ce massacre,
organisé par un pays contre une ethnie ». Reconnue par les
historiens et officiellement par 13 pays, dont la France depuis le 30
janvier 2001, cette page d'histoire est encore niée par la Turquie
et ses dirigeants.
A la suite de cette commémoration, une minute de silence a été
dédiée aux « victimes contraintes de rester dans l'ombre de
l'Histoire pendant 90 ans ».
GRAPHIQUE: Photo, Legende: Roger Hékinian, né à Marseille de
parents rescapés du génocide arménien, est renanais depuis 30 ans.