Agence France Presse
2 août 2005 mardi 9:24 AM GMT
Youri Djorkaeff croque la vie a "Big Apple" (MAGAZINE)
NEW YORK 2 août
L'ex-international francais Youri Djorkaeff s'eclate au sein de
l'equipe des Metrostars de New York, club de football qu'il a rejoint
de l'autre côte de l'Atlantique en fevrier.
"Je m'amuse beaucoup ici. Je ne pouvais pas rever de meilleure fin de
carrière. Vraiment, c'est la cerise sur le gâteau !"
A 37 ans, le champion du monde 1998 est veritablement sur le ton du
plaisir, surtout lorsque les Metrostars s'imposent comme mercredi
dernier face au FC Dallas au terme d'un match palpitant (3-2).
Virevoltant sur le front de l'attaque, Djorkaeff a ete l'un des
hommes cles du match avec une passe decisive, un corner chirurgical
pour la tete de Mike Magee, sans parler de son tir foudroyant qui
termina sa course sur la barre transversale.
Contrairement aux tricolores preferant achever leur illustre carrière
dans les juteux championnats du Golfe persique (Desailly, Leboeuf,
Dugarry) afin d'amasser des millions, Djorkaeff a lui opte pour une
toute autre aventure.
"J'avais envie de decouvrir un nouveau championnat et aider les
jeunes qui ont envie d'apprendre. J'ai trouve le parfait equilibre
ici. Le niveau equivaut a une bonne Ligue 2 en France mais certaines
equipes US pourraient très bien rivaliser avec certains clubs de
Ligue 1 de bas de classement", predit l'ex-pensionnaire de l'AS
Monaco (1990-95) et du Paris SG (1995-96), qui a etabli ses quartiers
a Manhattan avec toute sa famille, a une trentaine de kilomètres du
stade.
"J'ai atterri dans une ville cosmopolite. Je suis arrive a me creer
un univers. Il faut dire qu'il y a beaucoup de Francais et
d'Armeniens ici. Cela facilite les choses", s'esclaffe-t-il.
"Exemple"
Sur le terrain, Djorkaeff fait surtout partager sa grande experience
du football de haut niveau avec le reste de ses coequipiers.
"Indiscutablement, Youri est l'un des fers de lance de notre club. Un
exemple pour tous, estime sans detours Bob Bradley, l'entraîneur des
Metrostars. Aujourd'hui, il est un peu frustre car il n'a pas encore
pu demontrer tout son potentiel. Mais cela ne va pas tarder."
Le Lyonnais, d'origine armenienne, dont le contrat court jusqu'a la
fin de la saison 2005-2006, n'a pas ete epargne par les blessures
(mollet, adducteurs) depuis le debut de la saison, ne disputant que
douze des vingt rencontres des Metrostars pour trois buts marques.
"Il faut savoir que je n'ai jamais souffle depuis mon transfert de
Blackburn (en Angleterre) aux Etats-Unis, se defend-il. Je l'ai paye.
C'est pourquoi je viens de refaire du physique pendant deux semaines
avec Pierre Barrieu (le preparateur physique francais de l'equipe
nationale des Etats-Unis)".
"Je ne suis pas encore a 100% mais je sens que cela revient petit a
petit", precise celui qui, au temps de sa splendeur, etait surnomme
"The Snake" (le serpent).
Quand on l'interroge sur l'equipe de France, Djorkaeff avoue suivre
les resultats avec beaucoup d'attention. "Dans mon coeur, je serai
toujours un Bleu", lance-t-il plein d'emotions avant d'ajouter:
"J'espère que les Bleus vont se qualifier. Y'a interet!"
Et c'est Youri le New Yorkais d'adoption qui le dit!
--Boundary_(ID_ulIRbKCrhe4OB7xuVZOw4g)--
From: Emil Lazarian | Ararat NewsPress
2 août 2005 mardi 9:24 AM GMT
Youri Djorkaeff croque la vie a "Big Apple" (MAGAZINE)
NEW YORK 2 août
L'ex-international francais Youri Djorkaeff s'eclate au sein de
l'equipe des Metrostars de New York, club de football qu'il a rejoint
de l'autre côte de l'Atlantique en fevrier.
"Je m'amuse beaucoup ici. Je ne pouvais pas rever de meilleure fin de
carrière. Vraiment, c'est la cerise sur le gâteau !"
A 37 ans, le champion du monde 1998 est veritablement sur le ton du
plaisir, surtout lorsque les Metrostars s'imposent comme mercredi
dernier face au FC Dallas au terme d'un match palpitant (3-2).
Virevoltant sur le front de l'attaque, Djorkaeff a ete l'un des
hommes cles du match avec une passe decisive, un corner chirurgical
pour la tete de Mike Magee, sans parler de son tir foudroyant qui
termina sa course sur la barre transversale.
Contrairement aux tricolores preferant achever leur illustre carrière
dans les juteux championnats du Golfe persique (Desailly, Leboeuf,
Dugarry) afin d'amasser des millions, Djorkaeff a lui opte pour une
toute autre aventure.
"J'avais envie de decouvrir un nouveau championnat et aider les
jeunes qui ont envie d'apprendre. J'ai trouve le parfait equilibre
ici. Le niveau equivaut a une bonne Ligue 2 en France mais certaines
equipes US pourraient très bien rivaliser avec certains clubs de
Ligue 1 de bas de classement", predit l'ex-pensionnaire de l'AS
Monaco (1990-95) et du Paris SG (1995-96), qui a etabli ses quartiers
a Manhattan avec toute sa famille, a une trentaine de kilomètres du
stade.
"J'ai atterri dans une ville cosmopolite. Je suis arrive a me creer
un univers. Il faut dire qu'il y a beaucoup de Francais et
d'Armeniens ici. Cela facilite les choses", s'esclaffe-t-il.
"Exemple"
Sur le terrain, Djorkaeff fait surtout partager sa grande experience
du football de haut niveau avec le reste de ses coequipiers.
"Indiscutablement, Youri est l'un des fers de lance de notre club. Un
exemple pour tous, estime sans detours Bob Bradley, l'entraîneur des
Metrostars. Aujourd'hui, il est un peu frustre car il n'a pas encore
pu demontrer tout son potentiel. Mais cela ne va pas tarder."
Le Lyonnais, d'origine armenienne, dont le contrat court jusqu'a la
fin de la saison 2005-2006, n'a pas ete epargne par les blessures
(mollet, adducteurs) depuis le debut de la saison, ne disputant que
douze des vingt rencontres des Metrostars pour trois buts marques.
"Il faut savoir que je n'ai jamais souffle depuis mon transfert de
Blackburn (en Angleterre) aux Etats-Unis, se defend-il. Je l'ai paye.
C'est pourquoi je viens de refaire du physique pendant deux semaines
avec Pierre Barrieu (le preparateur physique francais de l'equipe
nationale des Etats-Unis)".
"Je ne suis pas encore a 100% mais je sens que cela revient petit a
petit", precise celui qui, au temps de sa splendeur, etait surnomme
"The Snake" (le serpent).
Quand on l'interroge sur l'equipe de France, Djorkaeff avoue suivre
les resultats avec beaucoup d'attention. "Dans mon coeur, je serai
toujours un Bleu", lance-t-il plein d'emotions avant d'ajouter:
"J'espère que les Bleus vont se qualifier. Y'a interet!"
Et c'est Youri le New Yorkais d'adoption qui le dit!
--Boundary_(ID_ulIRbKCrhe4OB7xuVZOw4g)--
From: Emil Lazarian | Ararat NewsPress