Schweizerische Depeschenagentur AG (SDA)
SDA - Service de base français
10 août 2005
Développement Négation du génocide arménien For unique pour les
procédures contre le Turc Dogu Perinçek
Rédaction étrangère f
Berne (ats) La justice vaudoise instruira toutes les procédures
ouvertes contre le politicien turc Dogu Perinçek pour négation du
génocide arménien. Le chef du Parti turc des travailleurs faisait
jusqu'ici l'objet d'enquêtes à Winterthour et Lausanne.
"Toutes les affaires liées à cette problématique sont regroupées
à Lausanne, sous l'autorité du juge d'instruction vaudois Jacques
Antenen", a déclaré mercredi à l'ats Nicolas Cruchet, substitut de M.
Antenen. Il confirmait une information parue dans le quotidien
alémanique "Tages-Anzeiger".
Interrogé par l'ats, un représentant du Ministère public de Winterthour
a précisé que cette instance restait compétente en ce qui concerne
l'enquête ouverte contre l'historien turc Yusuf Halacoglu, également
pour négation du génocide arménien.
Venu en Suisse à la fin juillet à l'occasion de la célébration du
82e anniversaire du Traité de Lausanne, Dogu Perinçek a critiqué à
plusieurs reprises, à Lausanne et à Glattbrugg (ZH), "le mensonge
international" à propos du "soi-disant génocide arménien". Des propos
qui contreviennent à la norme pénale contre le racisme.
La justice vaudoise a par ailleurs ouvert à la mi-juillet une enquête
contre le chef du Parti des travailleurs turcs après le dépôt d'une
plainte de l'Association Suisse-Arménie concernant un discours tenu
en mai à Lausanne.
Les procédures contre MM. Perinçek et Halacoglu ont provoqué un
regain de tension dans les relations entre la Suisse et la Turquie.
Le ministère des affaires étrangères turc a notamment convoqué
l'ambassadeur de Suisse à Ankara le 27 juillet pour lui faire part de
"la mauvaise humeur des autorités et de l'opinion publique turques"
et lui demander de suspendre les enquêtes.
Quelques jours plus tard, le Département fédéral des affaires
étrangères (DFAE) convoquait à son tour l'ambassadeur turc à Berne
pour lui expliquer comment s'applique le droit suisse en matière
de discrimination raciale. Par ailleurs, Ankara a reporté sine die,
la semaine dernière, la visite prévue du conseiller Joseph Deiss à
Ankara, officiellement pour des raisons d'agenda.
NOTE: 3e paragraphe nouveau (enquête sur Halacoglu)
--Boundary_(ID_hlPVPqaUSMen0PA77BMJuw)--
SDA - Service de base français
10 août 2005
Développement Négation du génocide arménien For unique pour les
procédures contre le Turc Dogu Perinçek
Rédaction étrangère f
Berne (ats) La justice vaudoise instruira toutes les procédures
ouvertes contre le politicien turc Dogu Perinçek pour négation du
génocide arménien. Le chef du Parti turc des travailleurs faisait
jusqu'ici l'objet d'enquêtes à Winterthour et Lausanne.
"Toutes les affaires liées à cette problématique sont regroupées
à Lausanne, sous l'autorité du juge d'instruction vaudois Jacques
Antenen", a déclaré mercredi à l'ats Nicolas Cruchet, substitut de M.
Antenen. Il confirmait une information parue dans le quotidien
alémanique "Tages-Anzeiger".
Interrogé par l'ats, un représentant du Ministère public de Winterthour
a précisé que cette instance restait compétente en ce qui concerne
l'enquête ouverte contre l'historien turc Yusuf Halacoglu, également
pour négation du génocide arménien.
Venu en Suisse à la fin juillet à l'occasion de la célébration du
82e anniversaire du Traité de Lausanne, Dogu Perinçek a critiqué à
plusieurs reprises, à Lausanne et à Glattbrugg (ZH), "le mensonge
international" à propos du "soi-disant génocide arménien". Des propos
qui contreviennent à la norme pénale contre le racisme.
La justice vaudoise a par ailleurs ouvert à la mi-juillet une enquête
contre le chef du Parti des travailleurs turcs après le dépôt d'une
plainte de l'Association Suisse-Arménie concernant un discours tenu
en mai à Lausanne.
Les procédures contre MM. Perinçek et Halacoglu ont provoqué un
regain de tension dans les relations entre la Suisse et la Turquie.
Le ministère des affaires étrangères turc a notamment convoqué
l'ambassadeur de Suisse à Ankara le 27 juillet pour lui faire part de
"la mauvaise humeur des autorités et de l'opinion publique turques"
et lui demander de suspendre les enquêtes.
Quelques jours plus tard, le Département fédéral des affaires
étrangères (DFAE) convoquait à son tour l'ambassadeur turc à Berne
pour lui expliquer comment s'applique le droit suisse en matière
de discrimination raciale. Par ailleurs, Ankara a reporté sine die,
la semaine dernière, la visite prévue du conseiller Joseph Deiss à
Ankara, officiellement pour des raisons d'agenda.
NOTE: 3e paragraphe nouveau (enquête sur Halacoglu)
--Boundary_(ID_hlPVPqaUSMen0PA77BMJuw)--