Agence France Presse
6 février 2005 dimanche 9:21 AM GMT
Patrick Devedjian "choqué" par les propos de M. Erdogan sur les
Arméniens
PARIS
Le ministre délégué à l'Industrie, Patrick Devedjian, s'est dit
choqué dimanche sur France Inter par les propos tenus jeudi par le
Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan qui a déclaré qu'il ne
savait pas qu'en France, "400.000 Arméniens pouvaient faire échouer
un référendum".
"J'ai été très surpris par la brutalité de la réponse du Premier
ministre turc.
Je suis choqué car d'une certaine manière, il semble exprimer le
regret qu'il y ait encore 400.000 Arméniens survivants en France ", a
déclaré M. Devedjian.
Le Premier ministre turc faisait référence, devant la mission
parlementaire française en visite en Turquie, à l'éventualité d'un
référendum en France sur l'adhésion de la Turquie à l'Union
européenne.
Tous les interlocuteurs turcs rencontrés par cette mission
parlementaire ont exprimé leur "déception" ou se sont dit "choqués"
face aux réticences suscitées en France par la candidature de la
Turquie à l'UE, notamment en raison de sa non reconnaissance du
génocide arménien.
M. Erdogan "n'a pas l'air de comprendre que par exemple, la Shoah
n'indigne pas seulement les juifs mais tous les démocrates. Pour le
refus de la reconnaissance du génocide arménien, c'est la même
chose", a poursuivi M. Devedjian.
"Il devrait comprendre que l'Europe s'est reconstruite sur la
réconciliation des peuples (...). De ce point de vue là, M. Erdogan a
encore des choses à apprendre", a-t-il conclu.
L'Assemblée nationale a reconnu le génocide arménien en 2001.
6 février 2005 dimanche 9:21 AM GMT
Patrick Devedjian "choqué" par les propos de M. Erdogan sur les
Arméniens
PARIS
Le ministre délégué à l'Industrie, Patrick Devedjian, s'est dit
choqué dimanche sur France Inter par les propos tenus jeudi par le
Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan qui a déclaré qu'il ne
savait pas qu'en France, "400.000 Arméniens pouvaient faire échouer
un référendum".
"J'ai été très surpris par la brutalité de la réponse du Premier
ministre turc.
Je suis choqué car d'une certaine manière, il semble exprimer le
regret qu'il y ait encore 400.000 Arméniens survivants en France ", a
déclaré M. Devedjian.
Le Premier ministre turc faisait référence, devant la mission
parlementaire française en visite en Turquie, à l'éventualité d'un
référendum en France sur l'adhésion de la Turquie à l'Union
européenne.
Tous les interlocuteurs turcs rencontrés par cette mission
parlementaire ont exprimé leur "déception" ou se sont dit "choqués"
face aux réticences suscitées en France par la candidature de la
Turquie à l'UE, notamment en raison de sa non reconnaissance du
génocide arménien.
M. Erdogan "n'a pas l'air de comprendre que par exemple, la Shoah
n'indigne pas seulement les juifs mais tous les démocrates. Pour le
refus de la reconnaissance du génocide arménien, c'est la même
chose", a poursuivi M. Devedjian.
"Il devrait comprendre que l'Europe s'est reconstruite sur la
réconciliation des peuples (...). De ce point de vue là, M. Erdogan a
encore des choses à apprendre", a-t-il conclu.
L'Assemblée nationale a reconnu le génocide arménien en 2001.