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Un homme d'affaires turc propose =?UNKNOWN?Q?=E0_la?= FRA de dialogu

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    Nouvelles d'Arménie Magazine
    16 février 2005


    Un homme d'affaires turc propose à la FRA de dialoguer avec la
    Turquie

    CAUSE, mercredi 16 février 2005 –ARMENEWS- Kaan Soyak, homme
    d'affaires turc qui soutient depuis longtemps la reprise des
    relations avec l'Arménie, a appelé lundi la FRA à entamer un dialogue
    avec la Turquie. " Je les invite sérieusement en Turquie pour une
    discussion. Si le parti Dachnaktsoutioun est d'accord pour engager un
    dialogue avec la Turquie, je vous promets que je ferais de mon mieux
    pour l'organiser ", a souligné Kaan Soyak, l'un des deux coprésidents
    du Conseil des affaires arméno-turques, lors d'une conférence à
    Erevan. Il n'a cependant pas précisé quelles formes pourraient
    prendre ce dialogue. Il a simplement expliqué qu'il pourrait
    entraîner des " résultats sérieux " et donner à la FRA l'opportunité
    de changer son image, négative, en Turquie. Selon lui, le
    Dashnaktsoutioun n'est pas aussi anti-turc qu'il est présenté dans
    son pays. " En Turquie, le parti Dashnaksoutioun a une image
    négative. Mais si vous me demandez mon avis, je décrirais ce parti et
    ses leaders comme sérieux et sensés ", a précisé Kaan Soyak.
    Ce dernier a lancé l'invitation immédiatement après avoir " félicité
    le peuple arménien" de la part du Premier ministre turc et du
    ministre des Affaires étrangères. Mais on ne sait pas si Ankara a un
    lien avec cette offre. Les cercles politiques turcs et les médias
    affirment souvent que la FRA est un obstacle clef à la normalisation
    des relations arméno-turques. Ils utilisent également le soutien
    implicite du parti Dashnaktsoutioun aux demandes territoriales de
    l'Arménie pour accuser Erevan de ne pas reconnaître la frontière
    entre les deux pays.
    La FRA est favorable à une attitude ferme envers la Turquie et
    demande la reconnaissance du génocide arménien avant toute
    normalisation des relations bilatérales. Les leaders du parti ont
    dénoncé les efforts américains pour apaiser les tensions qui ont
    conduit à la création du Conseil des affaires arméno-turques. Ils
    sont également opposés à la réouverture de la frontière arméno-turque
    qu'Ankara a fermé par solidarité avec l'Azerbaïdjan.
    Le ministre turc des Affaires étrangères, Abdullah Gul, a rassuré la
    semaine dernière son homologue azéri, Elmar Mammadyarov, en affirmant
    que la frontière resterait fermée jusqu'à une résolution du conflit
    du Karabagh. Le gouvernement arménien a souvent appelé la Turquie à
    renoncer à cette précondition. Cette position est d'ailleurs soutenue
    par les hommes d'affaires arméniens et turcs du conseil. Soyak a
    précisé que ses collègues et lui allaient continuer à lutter pour la
    réouverture de la frontière mais n'était pas très optimistes. Kaan
    Soyak a estimé le volume annuel des échanges entre les deux pays, la
    plupart passant par la Géorgie, à 120 millions de dollars. Selon lui,
    ce chiffre triplera quand l'embargo de la Turquie sera suspendu.

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