Schweizerische Depeschenagentur AG (SDA)
SDA - Service de base français
5 juillet 2005
Grand Conseil vaudois Le génocide arménien formellement reconnu
Lausanne
Lausanne (ats) Le Grand Conseil vaudois a formellement reconnu mardi
le génocide arménien. Il l'avait déjà fait indirectement en 2003.
La résolution adoptée n'engage toutefois que le législatif, le
Conseil d'Etat estimant cette démarche inappropriée.
"Les divergences portent sur la forme plus que sur le fond", a assuré
le conseiller d'Etat Jean-Claude Mermoud devant le plénum. Le
gouvernement vaudois "préfère faciliter la tche de la conseillère
fédérale Micheline Calmy-Rey".
En outre, cette démarche n'a plus vraiment de sens, puisque le
Conseil National a reconnu le génocide arménien en décembre 2003,
estimait le Conseil d'Etat. Le gouvernement vaudois proposait au
législatif cantonal d'en rester là.
M. Mermoud a rappelé que la prise en considération de ce postulat en
2003 avait provoqué le report du voyage en Turquie de la cheffe de la
diplomatie. "Les sensibilités sont encore à vif", a-t-il souligné.
"Contre l'oubli"
Les parlementaires ont refusé de s'aligner sur la position de
l'exécutif. La résolution a été acceptée par 86 voix contre 35 et 25
abstentions. Elle indique simplement que "le Grand Conseil du Canton
de Vaud reconnaît le génocide du peuple arménien de 1915 et honore la
mémoire des victimes".
Cette démarche n'est pas dirigée contre le peuple turc ni contre les
autorités actuelles de ce pays mais contre l'oubli, ont souligné
plusieurs orateurs. "Le devoir de mémoire est pénible, il ne
s'enclenche pas sans impulsion extérieure", a commenté le radical
Jean-Claude Rochat, citant l'affaire des fonds en déshérence pour la Suisse.
SDA - Service de base français
5 juillet 2005
Grand Conseil vaudois Le génocide arménien formellement reconnu
Lausanne
Lausanne (ats) Le Grand Conseil vaudois a formellement reconnu mardi
le génocide arménien. Il l'avait déjà fait indirectement en 2003.
La résolution adoptée n'engage toutefois que le législatif, le
Conseil d'Etat estimant cette démarche inappropriée.
"Les divergences portent sur la forme plus que sur le fond", a assuré
le conseiller d'Etat Jean-Claude Mermoud devant le plénum. Le
gouvernement vaudois "préfère faciliter la tche de la conseillère
fédérale Micheline Calmy-Rey".
En outre, cette démarche n'a plus vraiment de sens, puisque le
Conseil National a reconnu le génocide arménien en décembre 2003,
estimait le Conseil d'Etat. Le gouvernement vaudois proposait au
législatif cantonal d'en rester là.
M. Mermoud a rappelé que la prise en considération de ce postulat en
2003 avait provoqué le report du voyage en Turquie de la cheffe de la
diplomatie. "Les sensibilités sont encore à vif", a-t-il souligné.
"Contre l'oubli"
Les parlementaires ont refusé de s'aligner sur la position de
l'exécutif. La résolution a été acceptée par 86 voix contre 35 et 25
abstentions. Elle indique simplement que "le Grand Conseil du Canton
de Vaud reconnaît le génocide du peuple arménien de 1915 et honore la
mémoire des victimes".
Cette démarche n'est pas dirigée contre le peuple turc ni contre les
autorités actuelles de ce pays mais contre l'oubli, ont souligné
plusieurs orateurs. "Le devoir de mémoire est pénible, il ne
s'enclenche pas sans impulsion extérieure", a commenté le radical
Jean-Claude Rochat, citant l'affaire des fonds en déshérence pour la Suisse.