Agence France Presse
24 juillet 2005 dimanche 12:23 PM GMT
Suisse: enquête ouverte sur un homme politique turc pour négationnisme
ZURICH
La justice suisse a ouvert une enquête pour négationnisme à
l'encontre du chef du Parti des travailleurs turcs, Dogu Perincek,
pour avoir nié le génocide arménien de 1915 lors d'une conférence de
presse vendredi à Glattbrugg, près de Zurich, a précisé dimanche la
police.
De passage en Suisse pour trois jours pour commémorer le 82e
anniversaire du Traité de Lausanne, fondateur de la République
turque, le dirigeant du petit parti turc de gauche avait présenté le
génocide comme un "mensonge des impérialistes", a expliqué dimanche
la police cantonale zurichoise.
"Cette affirmation contrevient aux principes antiracistes et
constitue un délit au regard de la loi suisse", a-t-on ajouté de même
source.
Le responsable turc, qui se trouvait dimanche à Lausanne, est déjà
sous le coup d'une plainte pour négationnisme déposée à la mi-juillet
par l'Association Suiss-Arménie à la suite d'un discours prononcé en
mai dans la capitale vaudoise. Dogu Perincek avait alors affirmé que
le génocide arménien n'avait pas eu lieu.
La justice vaudoise a émis un mandat de comparution à son encontre, a
indiqué dimanche la police lausannoise.
La ministre suisse des Affaires étrangères Micheline Calmy-Rey a
appelé la Turquie à entreprendre un travail historique de fond sur le
génocide des Arméniens perpétré sous le règne des Ottomans pendant la
Première Guerre mondiale.
En Suisse, le Parlement fédéral et deux parlements cantonaux ont
reconnu comme génocide le massacre de plus d'un million d'Arméniens
par la Turquie en 1915, ce qui a créé de nombreuses tensions entre la
Suisse et la Turquie.
24 juillet 2005 dimanche 12:23 PM GMT
Suisse: enquête ouverte sur un homme politique turc pour négationnisme
ZURICH
La justice suisse a ouvert une enquête pour négationnisme à
l'encontre du chef du Parti des travailleurs turcs, Dogu Perincek,
pour avoir nié le génocide arménien de 1915 lors d'une conférence de
presse vendredi à Glattbrugg, près de Zurich, a précisé dimanche la
police.
De passage en Suisse pour trois jours pour commémorer le 82e
anniversaire du Traité de Lausanne, fondateur de la République
turque, le dirigeant du petit parti turc de gauche avait présenté le
génocide comme un "mensonge des impérialistes", a expliqué dimanche
la police cantonale zurichoise.
"Cette affirmation contrevient aux principes antiracistes et
constitue un délit au regard de la loi suisse", a-t-on ajouté de même
source.
Le responsable turc, qui se trouvait dimanche à Lausanne, est déjà
sous le coup d'une plainte pour négationnisme déposée à la mi-juillet
par l'Association Suiss-Arménie à la suite d'un discours prononcé en
mai dans la capitale vaudoise. Dogu Perincek avait alors affirmé que
le génocide arménien n'avait pas eu lieu.
La justice vaudoise a émis un mandat de comparution à son encontre, a
indiqué dimanche la police lausannoise.
La ministre suisse des Affaires étrangères Micheline Calmy-Rey a
appelé la Turquie à entreprendre un travail historique de fond sur le
génocide des Arméniens perpétré sous le règne des Ottomans pendant la
Première Guerre mondiale.
En Suisse, le Parlement fédéral et deux parlements cantonaux ont
reconnu comme génocide le massacre de plus d'un million d'Arméniens
par la Turquie en 1915, ce qui a créé de nombreuses tensions entre la
Suisse et la Turquie.