Announcement

Collapse
No announcement yet.

Le ministre de =?UNKNOWN?Q?l=27Int=E9rieur?= revient=?UNKNOWN?Q?=E0_

Collapse
X
 
  • Filter
  • Time
  • Show
Clear All
new posts

  • Le ministre de =?UNKNOWN?Q?l=27Int=E9rieur?= revient=?UNKNOWN?Q?=E0_

    Le Figaro, France
    lundi 13 juin 2005

    L'ouverture des négociations est prévue en octobre

    Le ministre de l'Intérieur revient à la charge sur la Turquie

    Nicolas Sarkozy s'est interrogé samedi sur l'opportunité d'ouvrir en
    octobre des négociations d'adhésion de la Turquie à l'Union
    européenne, se demandant s'il n'y a «pas d'autre urgence». Après
    avoir appelé à «repenser notre stratégie européenne», le nouveau
    ministre de l'Intérieur a estimé que la «première priorité» était de
    «fixer des frontières géographiques à l'Europe».

    «L'élargissement à l'Est que j'ai soutenu, mais qui a été
    insuffisamment préparé et pas du tout expliqué, a pesé lourd dans la
    victoire du non» au référendum du 29 mai sur la Constitution
    européenne, a-t-il estimé.

    «Est-il raisonnable d'ouvrir des négociations avec la Turquie
    puisqu'il s'agit d'une grande nation d'Asie mineure, pas d'Europe ?»,
    a-t-il ajouté. «Il y aurait moins d'aigreur à proposer tout de suite
    un statut de partenaire privilégié plutôt que de poursuivre des
    discussions commencées il y a 40 ans et, pour cause, jamais
    terminées.»

    Patrick Devedjian, conseiller politique du président de l'UMP et
    ancien ministre, s'est montré encore plus virulent sur cette
    question. «Nous devons demander que l'ouverture des négociations soit
    reportée. Surtout quand les élections allemandes de septembre
    laissent présager un nouveau gouvernement allemand, avec un
    changement radical de politique : il serait décent d'attendre»,
    a-t-il affirmé, après avoir rappelé que «le chancelier (Gerhard)
    Schröder a été le militant le plus acharné à cette cause.» M.
    Devedjian a également affirmé que, «malgré les discours, la Turquie
    n'a fait aucun progrès réel sur le chemin des valeurs qui fondent
    l'Union européenne», en insistant sur «la situation des femmes» dans
    ce pays, la non-reconnaissance par Ankara du génocide des Arméniens
    et «la situation faite aux minorités, kurdes et chrétiennes».

    --Boundary_(ID_WpeJPRy+sJIBZw79Au2O3Q)--
Working...
X