Agence France Presse
19 juin 2005 dimanche 7:41 AM GMT
La crise europeenne pourrait avoir un impact sur la Turquie (Gul)
ANKARA 19 juin 2005
La crise constitutionnelle et budgetaire qui secoue l'Union
europeenne pourrait avoir un effet defavorable sur les prochaines
negociations d'adhesion de la Turquie a l'Union, a estime samedi le
chef de la diplomatie turque Abdullah Gul dans un entretien au
journal Radikal.
"Nous ne pouvons pas dire dès a present que tout ce qui se passe (au
sein de l'UE) n'affectera pas l'elargissement et la Turquie. Nous
devons attendre que la poussière se dissipe", a-t-il dit.
Mais, a precise le ministre, "la Turquie ne se laissera pas provoquer
par des milieux" qui, selon lui, souhaitent pousser la Turquie a
claquer la porte de l'Union.
Il a notamment cite une resolution adoptee jeudi par la chambre des
deputes allemands, le Bundestag, en memoire des "massacres" commis
par les Turcs ottomans entre 1915 et 1917 contre le peuple armenien.
La Turquie nie categoriquement la thèse d'un genocide avancee par
l'Armenie.
L'UE, avec laquelle la Turquie, pays musulman de 71 millions
d'habitants, doit entamer des negociations d'adhesion le 3 octobre, a
pour sa part recommande a ce pays de faire face a son passe.
M. Gul, pour lequel l'amorce de ces negociations demeure
irreversible, a indique que son gouvernement continuerait dans la
voie des reformes. "Nous ne voulons pas perdre de temps", a-t-il dit
au sujet des difficiles discussions avec le club europeen qui
devrait, selon les meilleures estimations, durer 10 ans voire, 15
ans.
Interroge sur l'eventualite d'une suspension du processus
d'elargissement de l'UE, M. Gul a dit: "Je ne pense pas qu'une telle
situation puisse apparaître, mais si c'etait le cas, je vous dirais
tout de suite que nous ne pleurerons pas. Nous continuerons dans
notre chemin en consolidant notre economie et notre democratie".
--Boundary_(ID_bYhLGWULj8X3fHNEdic/ww)--
19 juin 2005 dimanche 7:41 AM GMT
La crise europeenne pourrait avoir un impact sur la Turquie (Gul)
ANKARA 19 juin 2005
La crise constitutionnelle et budgetaire qui secoue l'Union
europeenne pourrait avoir un effet defavorable sur les prochaines
negociations d'adhesion de la Turquie a l'Union, a estime samedi le
chef de la diplomatie turque Abdullah Gul dans un entretien au
journal Radikal.
"Nous ne pouvons pas dire dès a present que tout ce qui se passe (au
sein de l'UE) n'affectera pas l'elargissement et la Turquie. Nous
devons attendre que la poussière se dissipe", a-t-il dit.
Mais, a precise le ministre, "la Turquie ne se laissera pas provoquer
par des milieux" qui, selon lui, souhaitent pousser la Turquie a
claquer la porte de l'Union.
Il a notamment cite une resolution adoptee jeudi par la chambre des
deputes allemands, le Bundestag, en memoire des "massacres" commis
par les Turcs ottomans entre 1915 et 1917 contre le peuple armenien.
La Turquie nie categoriquement la thèse d'un genocide avancee par
l'Armenie.
L'UE, avec laquelle la Turquie, pays musulman de 71 millions
d'habitants, doit entamer des negociations d'adhesion le 3 octobre, a
pour sa part recommande a ce pays de faire face a son passe.
M. Gul, pour lequel l'amorce de ces negociations demeure
irreversible, a indique que son gouvernement continuerait dans la
voie des reformes. "Nous ne voulons pas perdre de temps", a-t-il dit
au sujet des difficiles discussions avec le club europeen qui
devrait, selon les meilleures estimations, durer 10 ans voire, 15
ans.
Interroge sur l'eventualite d'une suspension du processus
d'elargissement de l'UE, M. Gul a dit: "Je ne pense pas qu'une telle
situation puisse apparaître, mais si c'etait le cas, je vous dirais
tout de suite que nous ne pleurerons pas. Nous continuerons dans
notre chemin en consolidant notre economie et notre democratie".
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