L'Express
23 mai 2005
Mémoire vive
par Lautrou Pierre-Yves
Les racines de Patrick Devedjian comptent. Beaucoup. Arménien par son
père, élevé dans un pensionnat arménien, il a transmis cette identité
à ses quatre fils, dont la mère, Sophie, née Vanbremeersch, est
originaire du Nord.
Depuis longtemps, il s'investit dans la communauté: "Il a toujours
été présent", confie Alexis Govcyan, ancien président du Comité du 24
avril, qui regroupait les organisations se battant pour la
reconnaissance du génocide arménien. Une reconnaissance votée à
l'Assemblée nationale le 18 janvier 2001. "Il a fait, ce jour-là,
l'un de ses plus beaux discours", se souvient sa femme. Que lui
apporte son arménitude? "Je sais ce qu'est l'émigration. Et ça m'a
donné la passion de la justice." Aujourd'hui, cet attachement
viscéral fait aussi de lui, discrètement, l'un des premiers
fournisseurs d'arguments aux opposants à l'entrée de la Turquie dans
l'Union européenne.
From: Emil Lazarian | Ararat NewsPress
23 mai 2005
Mémoire vive
par Lautrou Pierre-Yves
Les racines de Patrick Devedjian comptent. Beaucoup. Arménien par son
père, élevé dans un pensionnat arménien, il a transmis cette identité
à ses quatre fils, dont la mère, Sophie, née Vanbremeersch, est
originaire du Nord.
Depuis longtemps, il s'investit dans la communauté: "Il a toujours
été présent", confie Alexis Govcyan, ancien président du Comité du 24
avril, qui regroupait les organisations se battant pour la
reconnaissance du génocide arménien. Une reconnaissance votée à
l'Assemblée nationale le 18 janvier 2001. "Il a fait, ce jour-là,
l'un de ses plus beaux discours", se souvient sa femme. Que lui
apporte son arménitude? "Je sais ce qu'est l'émigration. Et ça m'a
donné la passion de la justice." Aujourd'hui, cet attachement
viscéral fait aussi de lui, discrètement, l'un des premiers
fournisseurs d'arguments aux opposants à l'entrée de la Turquie dans
l'Union européenne.
From: Emil Lazarian | Ararat NewsPress