FEDERATION EURO-ARMENIENNE
pour la Justice et la Démocratie
Avenue de la Renaissance 10
B-1000 Bruxelles
Tel: +32 2 732 70 26
Tel/Fax: +32 2 732 70 27
Email : [email protected]
COMMUNIQUE DE PRESSE
pour diffusion immédiate
26 Mai 2005
Contact :Talline Tachdjian
Tel:+32 2 732 70 26
LA TURQUIE INTERDIT UNE CONFERENCE SUR LE GENOCIDE DES ARMENIENS
- Une chasse aux sorcières est déclenchée contre les universitaires
- Le Ministre de la Justice qualifie les chercheurs de " traîtres à la
nation "
Bruxelles, Belgique (26 Mai 2005) - La première conférence sur la
question arménienne en Turquie, prudemment intitulée "Les Arméniens
ottomans durant le déclin de l'Empire. Responsabilité scientifique et
question de démocratie" et qui devait se tenir les 25 à 27 mai à
l'Université Bogazici d'Istanbul a été annulée sur ordre du
gouvernement.
La conférence visait selon ses organisateurs "l'émergence de ces
pensées différentes et critiques " sur la question du génocide. Les
sessions devaient porter sur des thèmes comme "massacre, génocide et
le métier d'historien", "les événements de 1915-1916 selon les
historiens du XXe siècle dans le monde", "l'intention et
l'organisation du génocide", etc.
Cette conférence aurait constitué un pas en avant en Turquie, malgré la
présence prévue d'universitaires au discours équivoque.
Néanmoins, elle a violemment été prise pour cible par les plus hauts
dignitaires de l'Etat. Ainsi, le procureur général a exigé d'avoir les
textes des intervenants, afin de traduire en justice les auteurs
d'opinions dissidentes; le Ministre de la Justice M. Çiçek a qualifié,
devant le Parlement, la conférence d'acte de "trahison" et un coup
porté à la "nation turque", et le président de la société d'Histoire
turque, M. Yusuf Halacioglu - qui fait actuellement l'objet d'une
information judiciaire en Suisse pour négationnisme - s'est plaint de
ne pas avoir été invité pour avoir exprimé la thèse officielle turque.
La Fédération Euro-Arménienne rappelle que cette interdiction, qui
tombe peu après la proposition d'Erdogan d'une commission mixte,
arménienne et turque, est bien l'illustration de la volonté des plus
hautes sphères de ce pays d'empêcher tout travail de vérité sur la
destruction du peuple arménien par l'Etat turc. Elle remarque que les
initiatives simulant le dialogue, prises par les autorités turques
depuis l'échec du "Comité de Réconciliation Armeno-Turque", n' ont eu
pour objectif que d'anesthésier l'opinion européenne.
"La Turquie n'a franchi aucun pas vers un véritable dialogue : elle
reste bien un Etat ultra-nationaliste et négationniste", a estimé
Hilda Tchoboian, Présidente de la Fédération Euro-Arménienne.
"A cinq mois du début des négociations, nous réaffirmons que les
documents officiels des négociations doivent impérativement comporter
l'exigence de reconnaissance du génocide", a affirmé Hilda Tchoboian.
La Fédération Euro-Arménienne a fait appel à la Commission et au
Conseil européens d'inscrire explicitement dans la feuille de route
des négociations, les résolutions du Parlement européen , et en
particulier celle du 15 décembre 2004, exigeant de la Turquie la
reconnaissance du génocide.
#####
From: Emil Lazarian | Ararat NewsPress
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LA TURQUIE INTERDIT UNE CONFERENCE SUR LE GENOCIDE DES ARMENIENS
- Une chasse aux sorcières est déclenchée contre les universitaires
- Le Ministre de la Justice qualifie les chercheurs de " traîtres à la
nation "
Bruxelles, Belgique (26 Mai 2005) - La première conférence sur la
question arménienne en Turquie, prudemment intitulée "Les Arméniens
ottomans durant le déclin de l'Empire. Responsabilité scientifique et
question de démocratie" et qui devait se tenir les 25 à 27 mai à
l'Université Bogazici d'Istanbul a été annulée sur ordre du
gouvernement.
La conférence visait selon ses organisateurs "l'émergence de ces
pensées différentes et critiques " sur la question du génocide. Les
sessions devaient porter sur des thèmes comme "massacre, génocide et
le métier d'historien", "les événements de 1915-1916 selon les
historiens du XXe siècle dans le monde", "l'intention et
l'organisation du génocide", etc.
Cette conférence aurait constitué un pas en avant en Turquie, malgré la
présence prévue d'universitaires au discours équivoque.
Néanmoins, elle a violemment été prise pour cible par les plus hauts
dignitaires de l'Etat. Ainsi, le procureur général a exigé d'avoir les
textes des intervenants, afin de traduire en justice les auteurs
d'opinions dissidentes; le Ministre de la Justice M. Çiçek a qualifié,
devant le Parlement, la conférence d'acte de "trahison" et un coup
porté à la "nation turque", et le président de la société d'Histoire
turque, M. Yusuf Halacioglu - qui fait actuellement l'objet d'une
information judiciaire en Suisse pour négationnisme - s'est plaint de
ne pas avoir été invité pour avoir exprimé la thèse officielle turque.
La Fédération Euro-Arménienne rappelle que cette interdiction, qui
tombe peu après la proposition d'Erdogan d'une commission mixte,
arménienne et turque, est bien l'illustration de la volonté des plus
hautes sphères de ce pays d'empêcher tout travail de vérité sur la
destruction du peuple arménien par l'Etat turc. Elle remarque que les
initiatives simulant le dialogue, prises par les autorités turques
depuis l'échec du "Comité de Réconciliation Armeno-Turque", n' ont eu
pour objectif que d'anesthésier l'opinion européenne.
"La Turquie n'a franchi aucun pas vers un véritable dialogue : elle
reste bien un Etat ultra-nationaliste et négationniste", a estimé
Hilda Tchoboian, Présidente de la Fédération Euro-Arménienne.
"A cinq mois du début des négociations, nous réaffirmons que les
documents officiels des négociations doivent impérativement comporter
l'exigence de reconnaissance du génocide", a affirmé Hilda Tchoboian.
La Fédération Euro-Arménienne a fait appel à la Commission et au
Conseil européens d'inscrire explicitement dans la feuille de route
des négociations, les résolutions du Parlement européen , et en
particulier celle du 15 décembre 2004, exigeant de la Turquie la
reconnaissance du génocide.
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From: Emil Lazarian | Ararat NewsPress