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UGAB-Infos/ septembre 2005

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  • UGAB-Infos/ septembre 2005

    UGAB-INFOS
    BULLETIN DE LIAISON DE L'UGAB-FRANCE / Septembre 2005
    www.ugab.info



    UGAB France
    11, square Alboni, 75016 France
    Tél. : 01 45 24 72 75
    Fax : 01 40 50 88 09
    Email : [email protected]


    Le programme de stages d'été de l'UGAB à Paris : « très réussi »



    L'UGAB France a clôturé le 13 août dernier son programme de stages en
    entreprise à Paris dans l'enthousiasme. Lors du dîner d'adieu, tous
    les stagiaires ont dit à l'UGAB combien ils ont apprécié l'occasion
    qui leur a été offerte.

    Les cinq stagiaires ont en effet pu travailler pendant 7 semaines
    auprès d'employeurs aussi prestigieux que le Louvre, la société
    internationale de recrutement Michael Page International (MPI), le
    groupe hôtelier Accor ou encore la société de centres d'appel Intra
    Call Centre.

    Cette année, la majorité des stagiaires étaient originaires
    d'Arménie. Trois d'entre eux étaient les majors de l'Université
    Française d'Arménie (UFAR). Le stage à l'UGAB, qui est l'un des
    éléments d'un partenariat entre l'UGAB et l'UFAR, représentait pour
    eux la récompense d'un parcours universitaire hors pair. Tous les
    stagiaires se sont vu confier des missions de confiance, qui leur ont
    permis de tirer le meilleur parti de cette confrontation au monde de
    l'entreprise.

    Relancé en 2005 sur le modèle des stages de l'UGAB de New York, le
    programme de stages de Paris a pour ambition de fournir à des jeunes
    d'origine arménienne l'occasion d'acquérir une expérience unique dans
    des entreprises de premier plan. Le programme ne pourrait pas être mis
    sur pied sans l'aide de professionnels et de dirigeants d'entreprise
    arméniens ou amis des Arméniens, qui contribuent à placer des
    stagiaires en tenant compte de leur profil et de leur formation.

    Les stagiaires ont notamment pu profiter de la Maison Arménienne de la
    Cité Internationale Universitaire de Paris, où ils logeaient, et ont
    bénéficié d'un programme social et culturel fourni. Plusieurs
    rencontres et sorties, notamment avec les Jeunes professionnels de
    l'UGAB ainsi qu'avec les jeunes de l'UGAB de Paris, leur ont permis de
    faire connaissance avec les Arméniens de la capitale. Raymond
    Kevorkian, directeur de la bibliothèque Nubar Pacha de l'UGAB, Vahé
    Tashdjian, également de la bibliothèque Nubar Pacha et l'historien
    Claude Mutafian ont tenu des conférences à leur intention sur des
    sujets liés aux Arméniens de France et à l'histoire arménienne. Enfin,
    les stagiaires ont pu visiter le Louvre, Montmartre, Versailles et
    d'autres hauts lieux de la capitale.

    L'UGAB France entend à présent réaliser une évaluation détaillée de la
    campagne de stages 2005, et tiendra compte des leçons de l'expérience
    dans la conception du programme 2006.

    Mais deux conclusions s'imposent d'ores et déjà, si l'on en croit les
    stagiaires eux-mêmes : d'une part la campagne de stages 2005 est un
    succès ; d'autre part le programme de stage gagnerait à être mieux
    connu.

    Le programme de stages de l'UGAB est ouvert à tous les étudiants
    arméniens ayant accompli au moins deux années d'études supérieures. La
    brochure d'information et le formulaire d'inscription du stage se
    trouvent sur <http://www.ugab.info/> www.ugab.info et sur
    www.agbu.org.

    L'UGAB commémore le 95e anniversaire de la fondation du Comité de
    Marseille et rend hommage à Serge Tchuruk

    250 personnes ont assisté au dîner de gala du 2 juillet dans les
    salons d'honneur de la préfecture de Marseille autour de Berge
    Setrakian, président mondial de l'UGAB, accompagné de son épouse et de
    membres du Central Board, de Denis Ketchedjian, président de l'UGAB
    France, également accompagné de membres du Comité de France, de
    Bernard Besoian, président du Comité de Marseille, et des présidents
    des Comités de Lyon, Valence, Saint-Etienne et Vienne. De nombreux
    amis de l'UGAB étaient venus spécialement des Etats-Unis, du Liban, de
    Syrie, de Russie et de Belgique.

    L'événement a été marqué en outre par des interventions de M. Serge
    Tchuruk, de Berge Setrakian, de Bernard Besoian, et de Christian
    Fremond, préfet des Bouches-du-Rhône et préfet de région. Le dîner de
    gala était animé par Jacky Nercessian, acteur français d'origine
    arménienne.

    Grce à l'appui de l'UGAB France et au travail remarquable du comité
    d'organisation et notamment de Sona Attamian et Lucie Kouyoumdjian, ce
    dîner de gala a été un succès remarquable.

    Depuis 1906 dans le monde, et depuis 1910 à Marseille, l'UGAB
    intervient dans les domaines culturel, éducatif et humanitaire, au
    service de tous les Arméniens où qu'ils soient et quels qu'ils
    soient. Cette action, l'UGAB la maintient constamment tout en
    l'adaptant aux réalités actuelles, c'est-à-dire à l'émergence, 90 ans
    après le génocide et l'exode, d'une génération d'Arméniens
    parfaitement intégrés dans leurs pays d'accueil et parvenus au sommet
    de l'échelle sociale mais restés fidèles à leurs racines et à leurs
    origines.

    Ce Gala a été aussi l'occasion de retracer les 95 années accomplies
    par l'UGAB à Marseille et la vie des Arméniens de Marseille depuis
    1910. Née en Egypte en 1906, L'UGAB était en fait une organisation
    méditerranéenne, et Marseille fait partie de ce vaste ensemble et fut,
    dès les premiers jours de l'Union, une ville
    stratégique. L'organisation fonctionne alors comme un réseau de
    personnes déterminées, qui leur permet de regrouper leurs forces,
    d'augmenter le nombre des membres et des bienfaiteurs, et de collecter
    des fonds pour permettre aux Arméniens de continuer à vivre sur leurs
    terres ancestrales. Les premiers contacts sont pris à l'initiative
    d'Arathon Bay, son premier président à Marseille.

    A partir de 1916, Marseille devient le berceau le plus important de la
    diaspora arménienne en Occident, accueillant les rescapés du génocide,
    dont l'afflux augmente particulièrement au début des années 20.
    L'UGAB se consacrera dès lors entièrement à les accueillir et à
    faciliter leur intégration en France.

    Les années 20 et 30 sont des années de détresse : après avoir
    accueilli les Arméniens, Marseille les rejette désormais, et la
    xénophobie monte en Europe. Ils se regroupent par région d'origine
    autour de ceux qui ont pu acheter un terrain et construire une
    maison. Des quartiers entiers deviennent arméniens. Ce sont l'Eglise
    et les associations, telles que l'UGAB, qui permettent à la communauté
    arménienne de maintenir sa cohésion.

    Après la guerre, l'Union se développe rapidement et réoriente ses
    activités vers la préservation et la promotion de la culture et de
    l'éducation. Une école est fondée à la fin des années 50, et les
    événements culturels, les fêtes et les manifestations sportives se
    multiplient. L'UGAB soutient tout particulièrement l'Eglise.

    Le tournant suivant est amorcé à partir de 1988, du tremblement de
    terre et de l'indépendance de l'Arménie, et l'UGAB Marseille répond à
    l'urgence, puis entreprend, au cours des années 1990 et 2000, de
    soutenir des projets à plus long terme en Arménie, comme les centres
    pour enfants de l'UGAB, les « tables en Arménie » (sorte de
    restaurants du c=9Cur) ou des rencontres entre « enfants d'Arménie et
    de France ».

    Depuis 2003, le président de l'UGAB de Marseille, Bernard Besoian,
    continue d'orienter le potentiel de l'UGAB d'aujourd'hui vers la
    concrétisation de ses aspirations de demain. Il s'applique à mettre à
    profit les mutations en cours à l'heure de la mondialisation, du
    développement des nouvelles technologies et de la communication. Et
    c'est aussi par la mise en valeur de modèles comme Serge Tchuruk que
    l'UGAB entend contribuer, à Marseille comme ailleurs, à partager et à
    répandre sa passion de l'arménité et à poursuivre, avec les moyens du
    XXIe siècle, la mission qu'elle s'était assignée au début du XXe.

    Pour plus d'informations : www.ugab.info



    L'UGAB Londres parraine une conférence sur le génocide arménien à la
    Chambre des Lords


    A l'occasion du 90e anniversaire du génocide, l'UGAB Londres a
    parrainé une conférence qui s'est tenue à la Chambre des Lords le 15
    juin dernier, et intitulée `Reconnaître les génocides'. Elle était
    organisée par le Groupe interparlementaire britannique
    Royaume-Uni-Arménie (BAAPPG selon son sigle anglais). Plus de 200
    personnes ont participé à l'événement, y compris parlementaires,
    fonctionnaires, ministres, journalistes, dirigeants communautaires et
    associatifs et membres de l'UGAB.

    Les principaux orateurs étaient Vartan Oskanian, ministres des
    Affaires étrangères d'Arménie, le député François Rochebloine,
    l'ancien parlementaire canadien et conseiller du Premier ministre
    canadien, Sarkis Assadourian et enfin James Smith, directeur exécutif
    du Holocaust Memorial Trust Beth Shalom. Tous ont exprimé le souhait
    que le Parlement britannique reconnaisse, lui aussi, le génocide
    arménien.
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