HUIT "STèLES" DEVANT NOTRE-DAME DE PARIS A LA MEMOIRE DU GENOCIDE ARMENIEN
Agence France Presse
23 avril 2006 dimanche 1:31 PM GMT
Huit "stèles" geantes, a la memoire du "genocide armenien" et contre
le refus des autorites turques de le reconnaître, ont ete dressees
dimanche après-midi devant la cathedrale Notre-Dame de Paris, a
constate une journaliste de l'AFP.
Ces stèles ont ete installees par le collectif VAN (Vigilance
armenienne contre le negationnisme), cree en 2004 pour "travailler a
la reconnaissance du genocide et a la condamnation de ce crime contre
l'humanite", mais aussi "denoncer tous les genocides, defendre la
memoire des victimes, soutenir les minorites opprimees et le respect
des droits de l'homme partout dans le monde".
Panneaux cartonnes rectangulaires de 3 mètres de haut, installes en arc
de cercle sur le parvis, ils portaient sur une face des peintures d'un
artiste d'origine armenienne, Dibasar, et sur l'autre des informations
historiques et actuelles.
L'initiative de dimanche a ete prise a la veille de la Journee annuelle
de commemoration du genocide. Il a commence le 24 avril 1915, avec
l'arrestation a Constantinople de 2.345 intellectuels qui furent
executes les jours suivants, et les Armeniens evaluent a 1,5 million
le nombre total de victimes de l'annee 1915.
"Nous voulons sensibiliser l'opinion, l'alerter du danger que
represente pour l'Europe la politique negationniste de l'Etat turc
et dresser ces stèles comme temoins d'une histoire qu'on ne peut
enterrer impunement", ont declare a l'AFP les responsables de VAN.
Les inscriptions sur les stèles denoncent le genocide des Armeniens
en Turquie ainsi que celui, disent-elles, de 500.000 Grecs et 250.000
Assyro-Chaldeens. Elles denoncent egalement le "negationnisme officiel
en Turquie", où ceux qui parlent de genocide sont passibles de 10 ans
de prison, et une "haine raciale" jusque dans les manuels scolaires
declarant que les Armeniens, Grecs ou Assyriens representent des
"communautes nuisibles".
VAN demande par ailleurs que la reconnaissance par la Turquie
du genocide devienne un critère pour son admission dans l'Union
europeenne.
--Boundary_(ID_ZRtJFIQ5RaQ5Yo jbXW3Gnw)--
Agence France Presse
23 avril 2006 dimanche 1:31 PM GMT
Huit "stèles" geantes, a la memoire du "genocide armenien" et contre
le refus des autorites turques de le reconnaître, ont ete dressees
dimanche après-midi devant la cathedrale Notre-Dame de Paris, a
constate une journaliste de l'AFP.
Ces stèles ont ete installees par le collectif VAN (Vigilance
armenienne contre le negationnisme), cree en 2004 pour "travailler a
la reconnaissance du genocide et a la condamnation de ce crime contre
l'humanite", mais aussi "denoncer tous les genocides, defendre la
memoire des victimes, soutenir les minorites opprimees et le respect
des droits de l'homme partout dans le monde".
Panneaux cartonnes rectangulaires de 3 mètres de haut, installes en arc
de cercle sur le parvis, ils portaient sur une face des peintures d'un
artiste d'origine armenienne, Dibasar, et sur l'autre des informations
historiques et actuelles.
L'initiative de dimanche a ete prise a la veille de la Journee annuelle
de commemoration du genocide. Il a commence le 24 avril 1915, avec
l'arrestation a Constantinople de 2.345 intellectuels qui furent
executes les jours suivants, et les Armeniens evaluent a 1,5 million
le nombre total de victimes de l'annee 1915.
"Nous voulons sensibiliser l'opinion, l'alerter du danger que
represente pour l'Europe la politique negationniste de l'Etat turc
et dresser ces stèles comme temoins d'une histoire qu'on ne peut
enterrer impunement", ont declare a l'AFP les responsables de VAN.
Les inscriptions sur les stèles denoncent le genocide des Armeniens
en Turquie ainsi que celui, disent-elles, de 500.000 Grecs et 250.000
Assyro-Chaldeens. Elles denoncent egalement le "negationnisme officiel
en Turquie", où ceux qui parlent de genocide sont passibles de 10 ans
de prison, et une "haine raciale" jusque dans les manuels scolaires
declarant que les Armeniens, Grecs ou Assyriens representent des
"communautes nuisibles".
VAN demande par ailleurs que la reconnaissance par la Turquie
du genocide devienne un critère pour son admission dans l'Union
europeenne.
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