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LES ARMENIENS DU LIBAN CONTRE UNE PARTICIPATION TURQUE A LA FINUL
Agence France Presse
16 août 2006 mercredi 5:42 PM GMT
Le parti Tachnak, le plus populaire parmi la communaute armenienne
du Liban, a annonce mercredi son "refus" d'une participation turque
a la force de l'Onu renforcee qui doit se deployer au Liban sud.
"La communaute armenienne du Liban s'oppose et refuse la presence
de l'armee turque au Liban et exprime l'espoir que l'Etat libanais
refuse egalement", ecrit le Tachnak dans un communique.
Le texte enumère les "jalons noirs" de l'histoire turque, rappelle "le
joug de l'empire ottoman subi par les Libanais de toutes confessions",
son "occupation d'une partie" de l'île de Chypre et "le genocide
armenien que l'Etat turc continue de refuser d'admettre avoir commis".
Le parti Tachnak juge que "l'accord de defense commun signe entre
Ankara et Israël represente une menace pour le processus de paix"
au Proche-Orient et invite la Turquie a "reviser ses calculs avant
de considerer la participation a une force internationale de maintien
de la paix".
"Nous considerons qu'un accord du Conseil de securite de l'Onu a une
participation de forces turques a la force internationale au Liban
sud blesse la memoire collective du peuple armenien", conclut le texte.
La Turquie est un contributeur potentiel de la Finul renforcee et
son ministre des Affaires etrangères Abdullah Gul etait mercredi a
Beyrouth pour discuter de la participation d'Ankara.
Les Armeniens qui ont trouve refuge au Liban il y a 90 ans sont bien
integres dans le pays et leur communaute, qui a droit a six sièges
au Parlement libanais (sur 128 membres), ne compte plus que quelque
120.000 personnes, selon ses responsables politiques et religieux.
--Boundary_(ID_VppSDWUjtJqmL+N92z1YBA) --
Agence France Presse
16 août 2006 mercredi 5:42 PM GMT
Le parti Tachnak, le plus populaire parmi la communaute armenienne
du Liban, a annonce mercredi son "refus" d'une participation turque
a la force de l'Onu renforcee qui doit se deployer au Liban sud.
"La communaute armenienne du Liban s'oppose et refuse la presence
de l'armee turque au Liban et exprime l'espoir que l'Etat libanais
refuse egalement", ecrit le Tachnak dans un communique.
Le texte enumère les "jalons noirs" de l'histoire turque, rappelle "le
joug de l'empire ottoman subi par les Libanais de toutes confessions",
son "occupation d'une partie" de l'île de Chypre et "le genocide
armenien que l'Etat turc continue de refuser d'admettre avoir commis".
Le parti Tachnak juge que "l'accord de defense commun signe entre
Ankara et Israël represente une menace pour le processus de paix"
au Proche-Orient et invite la Turquie a "reviser ses calculs avant
de considerer la participation a une force internationale de maintien
de la paix".
"Nous considerons qu'un accord du Conseil de securite de l'Onu a une
participation de forces turques a la force internationale au Liban
sud blesse la memoire collective du peuple armenien", conclut le texte.
La Turquie est un contributeur potentiel de la Finul renforcee et
son ministre des Affaires etrangères Abdullah Gul etait mercredi a
Beyrouth pour discuter de la participation d'Ankara.
Les Armeniens qui ont trouve refuge au Liban il y a 90 ans sont bien
integres dans le pays et leur communaute, qui a droit a six sièges
au Parlement libanais (sur 128 membres), ne compte plus que quelque
120.000 personnes, selon ses responsables politiques et religieux.
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