Agence France Presse
8 juin 2006 jeudi 5:16 PM GMT
Un journaliste turc acquitté au nom de la liberté d'expression
Un tribunal turc a acquitté jeudi un éminent journaliste turc, dans
une affaire de liberté d'expression liée à la question du massacre
d'Arméniens à l'époque de l'Empire ottoman, a rapporté l'agence de
presse Anatolia.
Le tribunal a estimé que Murat Belge, un chroniqueur du quotidien
Radikal, n'avait pas fait injure à l'institution judiciaire en
critiquant la décision d'une cour qui, en septembre, avait empêché
dans un premier temps l'ouverture d'une conférence très attendue sur
la question arménienne. Ce sujet est longtemps resté tabou en Turquie
où le débat ne fait que commencer, notamment sous pression de l'Union
européenne (UE) à laquelle le pays souhaite adhérer à terme.
Le juge a abandonné des charges similaires retenues à l'encontre de
M. Belge pour un second article sur le même sujet, invoquant la
prescription, a précisé Anatolia.
Le journaliste encourait une peine de dix ans de prison pour les deux
articles.
L'UE a averti à maintes reprises Ankara que les poursuites
judiciaires contre des intellectuels usant de leur droit à la liberté
d'expression compromettaient la demande d'adhésion de la Turquie.
Des charges retenues contre quatre autres journalistes, inculpés avec
M. Belge dans la même affaire, avaient été abandonnées en avril,
également pour raison de prescription.
La conférence avait finalement pu se tenir, dans un autre lieu de
réunion que celui prévu. Son interdiction avait été réclamée par des
ultra-nationalistes turcs qui refusent la reconnaissance du génocide
arménien.
From: Emil Lazarian | Ararat NewsPress
8 juin 2006 jeudi 5:16 PM GMT
Un journaliste turc acquitté au nom de la liberté d'expression
Un tribunal turc a acquitté jeudi un éminent journaliste turc, dans
une affaire de liberté d'expression liée à la question du massacre
d'Arméniens à l'époque de l'Empire ottoman, a rapporté l'agence de
presse Anatolia.
Le tribunal a estimé que Murat Belge, un chroniqueur du quotidien
Radikal, n'avait pas fait injure à l'institution judiciaire en
critiquant la décision d'une cour qui, en septembre, avait empêché
dans un premier temps l'ouverture d'une conférence très attendue sur
la question arménienne. Ce sujet est longtemps resté tabou en Turquie
où le débat ne fait que commencer, notamment sous pression de l'Union
européenne (UE) à laquelle le pays souhaite adhérer à terme.
Le juge a abandonné des charges similaires retenues à l'encontre de
M. Belge pour un second article sur le même sujet, invoquant la
prescription, a précisé Anatolia.
Le journaliste encourait une peine de dix ans de prison pour les deux
articles.
L'UE a averti à maintes reprises Ankara que les poursuites
judiciaires contre des intellectuels usant de leur droit à la liberté
d'expression compromettaient la demande d'adhésion de la Turquie.
Des charges retenues contre quatre autres journalistes, inculpés avec
M. Belge dans la même affaire, avaient été abandonnées en avril,
également pour raison de prescription.
La conférence avait finalement pu se tenir, dans un autre lieu de
réunion que celui prévu. Son interdiction avait été réclamée par des
ultra-nationalistes turcs qui refusent la reconnaissance du génocide
arménien.
From: Emil Lazarian | Ararat NewsPress