QUESTION ARMENIENNE : FRANCE ET TURQUIE ASSURENT QUE LA CRISE EST PASSEE
Agence France Presse
16 juin 2006 vendredi 11:11 AM GMT
La France et la Turquie ont affiche vendredi a Istanbul leur volonte
de developper les echanges economiques bilateraux et de tourner la
page après la polemique entre les deux pays creee par une proposition
de loi francaise sur la question armenienne.
"Quels que soient les incidents survenus, les relations economiques
entre les deux pays sont excellentes, toutes les courbes sont
ascendantes", a declare la ministre francaise deleguee au Commerce
exterieur Christine Lagarde lors d'une conference de presse commune
avec son homologue turc Kursad Tuzmen.
La discussion par l'Assemblee nationale francaise, le 18 mai, d'une
proposition de loi visant a penaliser les propos niant "le genocide
armenien" commis en Anatolie entre 1915 et 1917 avait cree un tolle
en Turquie, Ankara evoquant des "consequences incalculables" pour
les relations bilaterales.
Au terme d'une seance houleuse, les deputes francais ont finalement
choisi de repousser a une date indeterminee l'examen de cette
proposition de loi.
Première ministre francaise a se rendre en Turquie depuis, Mme Lagarde,
multipliant les signes de connivence avec son homologue (sourires,
poignees de mains et annonce d'une seance de plongee sous-marine en
commun), a assure que cette visite se deroulait "sous des auspices
d'amitie tout a fait rares".
"Les relations franco-turques ont des racines anciennes et multiples
(...), de petits incidents ne peuvent pas les affecter", lui a fait
echo M. Tuzmen. "Cette visite montre le peu d'effet de ces incidents".
Mme Lagarde, arrivee mercredi en Turquie, a indique que ses discussions
avec les responsables turcs avaient principalement porte sur les
domaines de l'energie (la Turquie a l'intention de construire trois
centrales nucleaires) et les transports.
La Turquie estime que 300.000 Armeniens et au moins autant de Turcs
ont ete massacres lors de la Première guerre mondiale lorsque les
Armeniens se sont ranges aux côtes de la Russie contre l'empire ottoman
et lors des deportations qui ont suivi, mais refute le qualificatif de
"genocide".
Les Armeniens disent qu'un million et demi des leurs ont peri dans
un genocide.
Les echanges franco-turcs ont atteint 8,2 milliards d'euros en 2005,
en hausse de 9% par rapport a l'annee precedente.
--Boundary_(ID_EBTN53pnnnd6r9oy6DHbjA )--
Agence France Presse
16 juin 2006 vendredi 11:11 AM GMT
La France et la Turquie ont affiche vendredi a Istanbul leur volonte
de developper les echanges economiques bilateraux et de tourner la
page après la polemique entre les deux pays creee par une proposition
de loi francaise sur la question armenienne.
"Quels que soient les incidents survenus, les relations economiques
entre les deux pays sont excellentes, toutes les courbes sont
ascendantes", a declare la ministre francaise deleguee au Commerce
exterieur Christine Lagarde lors d'une conference de presse commune
avec son homologue turc Kursad Tuzmen.
La discussion par l'Assemblee nationale francaise, le 18 mai, d'une
proposition de loi visant a penaliser les propos niant "le genocide
armenien" commis en Anatolie entre 1915 et 1917 avait cree un tolle
en Turquie, Ankara evoquant des "consequences incalculables" pour
les relations bilaterales.
Au terme d'une seance houleuse, les deputes francais ont finalement
choisi de repousser a une date indeterminee l'examen de cette
proposition de loi.
Première ministre francaise a se rendre en Turquie depuis, Mme Lagarde,
multipliant les signes de connivence avec son homologue (sourires,
poignees de mains et annonce d'une seance de plongee sous-marine en
commun), a assure que cette visite se deroulait "sous des auspices
d'amitie tout a fait rares".
"Les relations franco-turques ont des racines anciennes et multiples
(...), de petits incidents ne peuvent pas les affecter", lui a fait
echo M. Tuzmen. "Cette visite montre le peu d'effet de ces incidents".
Mme Lagarde, arrivee mercredi en Turquie, a indique que ses discussions
avec les responsables turcs avaient principalement porte sur les
domaines de l'energie (la Turquie a l'intention de construire trois
centrales nucleaires) et les transports.
La Turquie estime que 300.000 Armeniens et au moins autant de Turcs
ont ete massacres lors de la Première guerre mondiale lorsque les
Armeniens se sont ranges aux côtes de la Russie contre l'empire ottoman
et lors des deportations qui ont suivi, mais refute le qualificatif de
"genocide".
Les Armeniens disent qu'un million et demi des leurs ont peri dans
un genocide.
Les echanges franco-turcs ont atteint 8,2 milliards d'euros en 2005,
en hausse de 9% par rapport a l'annee precedente.
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