Le Figaro
09 mai 2006
Crash de l'Airbus arménien : la France sollicitée par la Russie
Thierry Vigoureux
accident. Le ministre des Transports de Russie a retenu l'offre
française pour remonter à la surface les boîtes noires de l'Airbus
qui s'est abîmé en mer mercredi dernier près de Sotchi, dans le sud
du pays.
Comme à Charm el-Cheikh en 2004 lors de l'accident du Boeing de Flash
Airlines, le robot Scorpio 2000 de France Télécom Marine va être
chargé de retrouver les deux enregistreurs de vol immergés ici par
450 mètres de fond contre plus de 1 000 mètres au large de l'Égypte.
Le robot et ses équipements doivent être acheminés sur place par
avion spécial. Les circonstances météorologiques semblent avoir été
un facteur aggravant lors de cet accident : selon des responsables de
la compagnie Armavia, l'équipage de l'avion aurait hésité à atterrir
à Adler, l'aéroport de Sotchi, sur la piste 06. Les pilotes auraient
envisagé un temps de retourner à Erevan compte tenu de la mauvaise
visibilité, puis auraient finalement tenté une approche en piste 02,
informés par la tour de contrôle d'une éclaircie. L'avion avait-il
embarqué assez de carburant compte tenu du déroutement dû à la météo
? L'accident concernant un appareil certifié en France, le Bureau
d'enquêtes et d'analyses pour la sécurité de l'aviation civile (BEA)
du Bourget est associé à l'enquête menée par les autorités russes.
Armavia vient, par ailleurs, de perdre un autre Airbus A 320,
stationné dans un hangar de maintenance à Bruxelles, où le feu a pris
dans la nuit de jeudi pour une raison encore inconnue.
09 mai 2006
Crash de l'Airbus arménien : la France sollicitée par la Russie
Thierry Vigoureux
accident. Le ministre des Transports de Russie a retenu l'offre
française pour remonter à la surface les boîtes noires de l'Airbus
qui s'est abîmé en mer mercredi dernier près de Sotchi, dans le sud
du pays.
Comme à Charm el-Cheikh en 2004 lors de l'accident du Boeing de Flash
Airlines, le robot Scorpio 2000 de France Télécom Marine va être
chargé de retrouver les deux enregistreurs de vol immergés ici par
450 mètres de fond contre plus de 1 000 mètres au large de l'Égypte.
Le robot et ses équipements doivent être acheminés sur place par
avion spécial. Les circonstances météorologiques semblent avoir été
un facteur aggravant lors de cet accident : selon des responsables de
la compagnie Armavia, l'équipage de l'avion aurait hésité à atterrir
à Adler, l'aéroport de Sotchi, sur la piste 06. Les pilotes auraient
envisagé un temps de retourner à Erevan compte tenu de la mauvaise
visibilité, puis auraient finalement tenté une approche en piste 02,
informés par la tour de contrôle d'une éclaircie. L'avion avait-il
embarqué assez de carburant compte tenu du déroutement dû à la météo
? L'accident concernant un appareil certifié en France, le Bureau
d'enquêtes et d'analyses pour la sécurité de l'aviation civile (BEA)
du Bourget est associé à l'enquête menée par les autorités russes.
Armavia vient, par ailleurs, de perdre un autre Airbus A 320,
stationné dans un hangar de maintenance à Bruxelles, où le feu a pris
dans la nuit de jeudi pour une raison encore inconnue.