Agence France Presse
9 mai 2006 mardi 11:43 AM GMT
Admettre le génocide, "élément intangible" pour adhésion turque à l'UE (PS)
PARIS
Le porte-parole du PS Julien Dray a déclaré mardi que la
reconnaissance par la Turquie du génocide arménien était "l'un des
éléments intangibles" pour l'adhésion de ce pays à l'Union
européenne.
M. Dray a commenté lors d'un point de presse "l'incident diplomatique
ouvert par la Turquie suite à la reconnaissance du génocide
arménien", après le rappel à Ankara pour consultation de
l'ambassadeur turc en France.
Il a aussi relevé qu'"un certain nombre d'associations" tentent "de
faire pression sur les parlementaires" pour l'abandon de propositions
de loi (l'une PS, l'autre UMP) sanctionnant le non-respect de la
reconnaissance du génocide.
Selon le responsable socialiste, "derrière" la critique de
l'instauration de sanctions pour négation du génocide, "c'est le
principe de la reconnaissance du génocide arménien qui est en cause".
"Nous sommmes fiers que la France ait reconnu ce génocide et c'est
dans cet état d'esprit que nous déposons une proposition de loi" qui
sera discutée le 18 mai "pour que ceux qui s'attaquent à cette
reconnaissance puisse être sanctionnés", a affirmé M. Dray.
"Nous tenons à cette loi, et nous réaffirmons que c'est un des
éléments, dans la discussion avec la Turquie, qui est intangible pour
nous", a-t-il conclu, alors que les négociations se poursuivent sur
l'adhésion de ce pays à l'UE.
9 mai 2006 mardi 11:43 AM GMT
Admettre le génocide, "élément intangible" pour adhésion turque à l'UE (PS)
PARIS
Le porte-parole du PS Julien Dray a déclaré mardi que la
reconnaissance par la Turquie du génocide arménien était "l'un des
éléments intangibles" pour l'adhésion de ce pays à l'Union
européenne.
M. Dray a commenté lors d'un point de presse "l'incident diplomatique
ouvert par la Turquie suite à la reconnaissance du génocide
arménien", après le rappel à Ankara pour consultation de
l'ambassadeur turc en France.
Il a aussi relevé qu'"un certain nombre d'associations" tentent "de
faire pression sur les parlementaires" pour l'abandon de propositions
de loi (l'une PS, l'autre UMP) sanctionnant le non-respect de la
reconnaissance du génocide.
Selon le responsable socialiste, "derrière" la critique de
l'instauration de sanctions pour négation du génocide, "c'est le
principe de la reconnaissance du génocide arménien qui est en cause".
"Nous sommmes fiers que la France ait reconnu ce génocide et c'est
dans cet état d'esprit que nous déposons une proposition de loi" qui
sera discutée le 18 mai "pour que ceux qui s'attaquent à cette
reconnaissance puisse être sanctionnés", a affirmé M. Dray.
"Nous tenons à cette loi, et nous réaffirmons que c'est un des
éléments, dans la discussion avec la Turquie, qui est intangible pour
nous", a-t-il conclu, alors que les négociations se poursuivent sur
l'adhésion de ce pays à l'UE.