TEXTE SUR GENOCIDE ARMENIEN, "UN GESTE INAMICAL" POUR LA TURQUIE (DOUSTE-BLAZY)
Agence France Presse
18 mai 2006 jeudi
Le ministre des Affaires etrangères Philippe Douste-Blazy s'est eleve
jeudi a l'Assemblee nationale contre la proposition de loi PS visant
a sanctionner la negation du genocide armenien, la qualifiant de
"geste inamical" pour la Turquie.
Ce texte, "s'il etait adopte, serait considere comme un geste inamical
par la très grande majorite du peuple turc, cela ne pourrait manquer
d'avoir des consequences politiques serieuses et d'affaiblir notre
influence non pas seulement en Turquie mais aussi dans l'ensemble de
la region", a declare le ministre sous les huees des deputes de gauche.
"La Turquie est un partenaire economique et commercial de premier
plan (...) Nous ne pouvons accepter cette proposition de loi",
a-t-il ajoute.
Le chef de la diplomatie francaise a cependant assure que "la cause
armenienne etait juste" et devait "etre defendue et respectee".
"La France est l'amie fidèle et loyale de l'Armenie, mais la France
est aussi l'amie de la Turquie", a-t-il observe. "Face a cette
double amitie, alors que le souvenir du genocide armenien continue
de nous hanter, la France doit conduire une politique de paix et de
reconciliation", a-t-il ajoute.
Se felicitant de "la nouvelle dynamique" du dialogue entre l'Armenie
et la Turquie, il a estime qu'il fallait l'encourager. Pour lui, ce
dialogue reste "fragile". "Gardons-nous d'agir de facon unilaterale
quelle que soit la grandeur de la cause que l'on defend", a insiste
le ministre.
--Boundary_(ID_EHFkWE58SwONYi/QyLpwHQ)- -
Agence France Presse
18 mai 2006 jeudi
Le ministre des Affaires etrangères Philippe Douste-Blazy s'est eleve
jeudi a l'Assemblee nationale contre la proposition de loi PS visant
a sanctionner la negation du genocide armenien, la qualifiant de
"geste inamical" pour la Turquie.
Ce texte, "s'il etait adopte, serait considere comme un geste inamical
par la très grande majorite du peuple turc, cela ne pourrait manquer
d'avoir des consequences politiques serieuses et d'affaiblir notre
influence non pas seulement en Turquie mais aussi dans l'ensemble de
la region", a declare le ministre sous les huees des deputes de gauche.
"La Turquie est un partenaire economique et commercial de premier
plan (...) Nous ne pouvons accepter cette proposition de loi",
a-t-il ajoute.
Le chef de la diplomatie francaise a cependant assure que "la cause
armenienne etait juste" et devait "etre defendue et respectee".
"La France est l'amie fidèle et loyale de l'Armenie, mais la France
est aussi l'amie de la Turquie", a-t-il observe. "Face a cette
double amitie, alors que le souvenir du genocide armenien continue
de nous hanter, la France doit conduire une politique de paix et de
reconciliation", a-t-il ajoute.
Se felicitant de "la nouvelle dynamique" du dialogue entre l'Armenie
et la Turquie, il a estime qu'il fallait l'encourager. Pour lui, ce
dialogue reste "fragile". "Gardons-nous d'agir de facon unilaterale
quelle que soit la grandeur de la cause que l'on defend", a insiste
le ministre.
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