LA COMMUNAUTE ARMENIENNE DE MARSEILLE "OFFENSEE" DENONCE UNE "INJUSTICE"
Agence France Presse
18 mai 2006 jeudi
Les Armeniens de Marseille ont denonce jeudi l'enterrement de la
proposition de loi socialiste reprimant la negation du genocide
armenien comme "une injustice" mais se sont dits prets a "poursuivre
la bataille".
"Nous nous sentons offenses et nous avons un sentiment d'injustice et
d'impuissance (...) mais nous sommes prets a poursuivre la bataille"
pour faire voter cette proposition de loi, a declare a l'AFP Maxime
Sisvalian, porte-parole du Conseil de coordination des organisations
armeniennes de France (CCAF) a Marseille.
Marseille compte la plus forte communaute armenienne de France,
avec quelque 80.000 personnes.
L'examen, jeudi, de la proposition de loi a l'Assemblee nationale qui
avait commence dans la confusion, a ete interrompu sans etre acheve et
son vote a ete reporte sine die sous les cris de colère de plusieurs
dizaines de partisans de la cause armenienne masses dans les tribunes
du public.
Le CCAF a affirme avoir tente de rencontrer le president de l'Assemblee
nationale Jean-Louis Debre, après la suspension de seance mais ce
dernier "a refuse" de les voir. Le Conseil espère que la proposition de
loi reprimant la negation du genocide sera de nouveau mise a l'ordre
du jour de la chambre. "Cela depend d'une decision de la conference
des presidents", a precise M. Sisvalian.
De son côte, le conseiller regional PS de Provence-Alpes-Côte d'Azur
Garo Hovsepian a denonce l'attitude "insultante" du president de
l'Assemblee nationale.
La proposition de loi visait a completer par un volet penal la loi du
29 janvier 2001 par laquelle la France reconnaît le genocide armenien.
Les Armeniens affirment que jusqu'a 1,5 million des leurs ont peri
dans un genocide orchestre par l'empire ottoman (1915-1917). Ankara
soutient que 300.000 Armeniens et au moins autant de Turcs ont ete
tues au cours de troubles suscites par des soulèvements d'Armeniens et
leur ralliement aux armees russes en guerre contre l'empire ottoman,
et lors des deportations qui ont suivi.
--Boundary_(ID_AxfTxO23bLUcsOBphvsDYg)--
Agence France Presse
18 mai 2006 jeudi
Les Armeniens de Marseille ont denonce jeudi l'enterrement de la
proposition de loi socialiste reprimant la negation du genocide
armenien comme "une injustice" mais se sont dits prets a "poursuivre
la bataille".
"Nous nous sentons offenses et nous avons un sentiment d'injustice et
d'impuissance (...) mais nous sommes prets a poursuivre la bataille"
pour faire voter cette proposition de loi, a declare a l'AFP Maxime
Sisvalian, porte-parole du Conseil de coordination des organisations
armeniennes de France (CCAF) a Marseille.
Marseille compte la plus forte communaute armenienne de France,
avec quelque 80.000 personnes.
L'examen, jeudi, de la proposition de loi a l'Assemblee nationale qui
avait commence dans la confusion, a ete interrompu sans etre acheve et
son vote a ete reporte sine die sous les cris de colère de plusieurs
dizaines de partisans de la cause armenienne masses dans les tribunes
du public.
Le CCAF a affirme avoir tente de rencontrer le president de l'Assemblee
nationale Jean-Louis Debre, après la suspension de seance mais ce
dernier "a refuse" de les voir. Le Conseil espère que la proposition de
loi reprimant la negation du genocide sera de nouveau mise a l'ordre
du jour de la chambre. "Cela depend d'une decision de la conference
des presidents", a precise M. Sisvalian.
De son côte, le conseiller regional PS de Provence-Alpes-Côte d'Azur
Garo Hovsepian a denonce l'attitude "insultante" du president de
l'Assemblee nationale.
La proposition de loi visait a completer par un volet penal la loi du
29 janvier 2001 par laquelle la France reconnaît le genocide armenien.
Les Armeniens affirment que jusqu'a 1,5 million des leurs ont peri
dans un genocide orchestre par l'empire ottoman (1915-1917). Ankara
soutient que 300.000 Armeniens et au moins autant de Turcs ont ete
tues au cours de troubles suscites par des soulèvements d'Armeniens et
leur ralliement aux armees russes en guerre contre l'empire ottoman,
et lors des deportations qui ont suivi.
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