GENOCIDE ARMENIEN: L'UEJF DEPLORE UN "DEBAT AVORTE"
Agence France Presse
18 mai 2006 jeudi
L'Union des etudiants juifs de France (UEJF) a deplore "le debat
avorte" a propos de la proposition de loi socialiste visant a
sanctionner la negation du genocide armenien, enterree jeudi par
l'Assemblee nationale.
"Invoquer des possibles consequences politiques ou economiques en
Turquie pour ne pas voter la proposition de loi est une offense a la
memoire du million et demi d'Armeniens genocides en 1915 et a leurs
descendants", estime l'UEJF dans un communique.
"L'UEJF regrette que l'exigence de verite et le devoir moral ne soient
pas l'ambition première de l'ensemble des responsables politiques de
notre pays" et "espère que le Parlement pourra discuter sereinement
et souverainement de cette proposition de loi".
"De retour du Rwanda (où elle avait organise un voyage du 14 au
21 fevrier sur la memoire des genocides), l'UEJF a la conviction
renforcee que le dialogue des memoires est une necessite pour la
societe francaise et pour l'ensemble de nos concitoyens", selon le
president de l'organisation, Benjamin Abtan, cite par le communique.
L'examen, jeudi, de la proposition de loi a l'Assemblee qui avait
commence dans la confusion, a ete interrompu sans etre acheve et
son vote a ete reporte sine die sous les cris de colère de plusieurs
dizaines de partisans de la cause armenienne masses dans les tribunes
du public. La proposition visait a completer par un volet penal la
loi du 29 janvier 2001 par laquelle la France reconnaît le genocide
armenien.
--Boundary_(ID_lvwzFhmuwMEhXu5 PQwcliQ)--
Agence France Presse
18 mai 2006 jeudi
L'Union des etudiants juifs de France (UEJF) a deplore "le debat
avorte" a propos de la proposition de loi socialiste visant a
sanctionner la negation du genocide armenien, enterree jeudi par
l'Assemblee nationale.
"Invoquer des possibles consequences politiques ou economiques en
Turquie pour ne pas voter la proposition de loi est une offense a la
memoire du million et demi d'Armeniens genocides en 1915 et a leurs
descendants", estime l'UEJF dans un communique.
"L'UEJF regrette que l'exigence de verite et le devoir moral ne soient
pas l'ambition première de l'ensemble des responsables politiques de
notre pays" et "espère que le Parlement pourra discuter sereinement
et souverainement de cette proposition de loi".
"De retour du Rwanda (où elle avait organise un voyage du 14 au
21 fevrier sur la memoire des genocides), l'UEJF a la conviction
renforcee que le dialogue des memoires est une necessite pour la
societe francaise et pour l'ensemble de nos concitoyens", selon le
president de l'organisation, Benjamin Abtan, cite par le communique.
L'examen, jeudi, de la proposition de loi a l'Assemblee qui avait
commence dans la confusion, a ete interrompu sans etre acheve et
son vote a ete reporte sine die sous les cris de colère de plusieurs
dizaines de partisans de la cause armenienne masses dans les tribunes
du public. La proposition visait a completer par un volet penal la
loi du 29 janvier 2001 par laquelle la France reconnaît le genocide
armenien.
--Boundary_(ID_lvwzFhmuwMEhXu5 PQwcliQ)--