ARMENIE : JACQUES CHIRAC INAUGURE A EREVAN UNE "PLACE DE FRANCE"
Agence France Presse
30 septembre 2006 samedi
Le president francais Jacques Chirac a inaugure samedi une "Place de
France" dans le centre de la capitale armenienne Erevan en soulignant
"l'emotion" qu'il ressentait au cours de cette première visite d'Etat
d'un president francais.
M. Chirac accompagne de son epouse Bernadette et d'une importante
delegation francaise a inaugure cette elegante place circulaire bordee
d'arbres devant plusieurs milliers de personnes qui agitaient des
drapeaux armeniens et francais, a constate un journaliste de l'AFP.
Ancienne Place de l'Opera, elle abrite l'opera national d'Armenie et
la Philharmonie.
Evoquant sous les applaudissements cette "place de France que je
voudrais aussi place de la paix", Jacques Chirac a plaide pour que
"le temps de la paix" succède a celui de la dispute autour du Nagorny
Karabakh, une enclave habitee en majorite par des Armeniens et qui
a fait secession de l'Azerbaïdjan après un conflit meurtrier ayant
debute a la fin des annees 1980.
Un cessez-le-feu est intervenu en 1994 mais la situation reste tendue
en depit des efforts de mediation de l'Organisation pour la securite
et le cooperation en Europe (OSCE).
"Je veux croire que le temps de la paix est venu. Je veux le croire
parce que je connais le prix de la guerre", a-t-il declare.
Le chanteur francais d'origine armenienne Charles Aznavour, l'actrice
Line Renaud, la chanteuse Nana Mouskouri, et l'acteur Jean-Claude
Brialy, etaient egalement presents.
"C'est avec une emotion profonde que je decouvre la terre d'Armenie",
a lance Jacques Chirac qui a fait part egalement de son "emotion"
devant "l'histoire heroïque et tourmentee de ce peuple d'Armenie
issu de la plus haute antiquite". "Emotion quand je pense a tous
les survivants de cette tragedie qui durent prendre les chemins d'un
douloureux exil", a-t-il ajoute.
Son homologue armenien Robert Kotcharian a de son côte rappele
que "notre amitie a tenu l'examen du temps, a travers les moments
difficiles de l'Histoire", et il a qualifie la France de "partenaire
fiable sur les scènes internationale et europeenne".
Tandis que les hauts-parleurs diffusaient des chansons de Charles
Aznavour et d'Edith Piaf chantees par Mireille Mathieu, les deux
presidents ont ensuite pris un long bain de foule, suivis par leurs
epouses, puis par Charles Aznavour, ovationne dès son apparition sur
la place.
Arrive vendredi soir, le president francais Jacques Chirac venait de
rendre hommage aux victimes des massacres d'Armeniens de 1915-1917
en deposant une gerbe au pied du "Monument du genocide des Armeniens"
de la colline de Tsitsernakaberd a Erevan.
La France est devenue en 2001 le premier grand pays europeen a
qualifier de genocide le massacre, sans designer explicitement les
Turcs comme en etant les responsables.
Le groupe socialiste a l'Assemblee nationale francaise prevoit l'examen
le 12 octobre d'une proposition de loi faisant de la negation du
genocide un delit punissable d'un an d'emprisonnement et de 45.000
euros d'amende.
Ce texte divise les groupes politiques au-dela du clivage droite-gauche
et avait provoque la colère de la Turquie.
--Boundary_(ID_HZOVWXuWoApd5zVwyFBOIA)--
Agence France Presse
30 septembre 2006 samedi
Le president francais Jacques Chirac a inaugure samedi une "Place de
France" dans le centre de la capitale armenienne Erevan en soulignant
"l'emotion" qu'il ressentait au cours de cette première visite d'Etat
d'un president francais.
M. Chirac accompagne de son epouse Bernadette et d'une importante
delegation francaise a inaugure cette elegante place circulaire bordee
d'arbres devant plusieurs milliers de personnes qui agitaient des
drapeaux armeniens et francais, a constate un journaliste de l'AFP.
Ancienne Place de l'Opera, elle abrite l'opera national d'Armenie et
la Philharmonie.
Evoquant sous les applaudissements cette "place de France que je
voudrais aussi place de la paix", Jacques Chirac a plaide pour que
"le temps de la paix" succède a celui de la dispute autour du Nagorny
Karabakh, une enclave habitee en majorite par des Armeniens et qui
a fait secession de l'Azerbaïdjan après un conflit meurtrier ayant
debute a la fin des annees 1980.
Un cessez-le-feu est intervenu en 1994 mais la situation reste tendue
en depit des efforts de mediation de l'Organisation pour la securite
et le cooperation en Europe (OSCE).
"Je veux croire que le temps de la paix est venu. Je veux le croire
parce que je connais le prix de la guerre", a-t-il declare.
Le chanteur francais d'origine armenienne Charles Aznavour, l'actrice
Line Renaud, la chanteuse Nana Mouskouri, et l'acteur Jean-Claude
Brialy, etaient egalement presents.
"C'est avec une emotion profonde que je decouvre la terre d'Armenie",
a lance Jacques Chirac qui a fait part egalement de son "emotion"
devant "l'histoire heroïque et tourmentee de ce peuple d'Armenie
issu de la plus haute antiquite". "Emotion quand je pense a tous
les survivants de cette tragedie qui durent prendre les chemins d'un
douloureux exil", a-t-il ajoute.
Son homologue armenien Robert Kotcharian a de son côte rappele
que "notre amitie a tenu l'examen du temps, a travers les moments
difficiles de l'Histoire", et il a qualifie la France de "partenaire
fiable sur les scènes internationale et europeenne".
Tandis que les hauts-parleurs diffusaient des chansons de Charles
Aznavour et d'Edith Piaf chantees par Mireille Mathieu, les deux
presidents ont ensuite pris un long bain de foule, suivis par leurs
epouses, puis par Charles Aznavour, ovationne dès son apparition sur
la place.
Arrive vendredi soir, le president francais Jacques Chirac venait de
rendre hommage aux victimes des massacres d'Armeniens de 1915-1917
en deposant une gerbe au pied du "Monument du genocide des Armeniens"
de la colline de Tsitsernakaberd a Erevan.
La France est devenue en 2001 le premier grand pays europeen a
qualifier de genocide le massacre, sans designer explicitement les
Turcs comme en etant les responsables.
Le groupe socialiste a l'Assemblee nationale francaise prevoit l'examen
le 12 octobre d'une proposition de loi faisant de la negation du
genocide un delit punissable d'un an d'emprisonnement et de 45.000
euros d'amende.
Ce texte divise les groupes politiques au-dela du clivage droite-gauche
et avait provoque la colère de la Turquie.
--Boundary_(ID_HZOVWXuWoApd5zVwyFBOIA)--